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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

La droite ne met jamais ses oeufs dans le même panier !

21 Janvier 2012, 07:50am

Publié par PCF Villepinte

UMP-MODEM :

C’est maintenant une évidence. Depuis quelques jours, plusieurs journalistes dans des médias bien en cour, pressentant l’échec de Sarkozy, dont le discrédit semble irréversible aux yeux de certains, poussent François Bayrou à se positionner comme celui qui, seul, peut battre François Hollande.

Après Douste-Blazy, Christine Boutin et quelques autres, voilà les jeunes du Nouveau Centre s’apprêtant à franchir le rubicon.

C’est gros comme le nez au milieu de la figure, la droite a deux fers au feu.

Si Sarkozy devait rester dans les basses eaux après son intervention télévisée de la fin janvier, à droite ils seraient nombreux à rejoindre ces élaireurs. Quant aux dirigeants du CAC 40 ils ne seraient pas les derniers à quitter le navire pour défendre leus intérêts égoïstes. Certes la situation était bien différente, mais rappelons nous qu’en 1995, à 100 jours du premier tour, Chirac était largement distancé par le "grand favori " Balladur, que tout le monde donnait gagnant. Chirac s’était évertué à se présenter conmme le candidat du changement contre le bilan du premier ministre sortant.

 

Face à ces grandes manoeuvres, il est impératif que les choix présentés aux Français-e-s marquent de vraies différences.

 C’est pourquoi les hésitations du Parti socialiste à faire les choix structurels qui s’imposent inquiètent et rendent perplexes nombre d’électrices et d’électeurs de gauche.

 

Il faut à la gauche le courage de rompre avec le capital pour sortir de la crise. Pour guérir la plaie du chômage, il faut le courage de définianciariser l’économie en taxant ce type de revenus, retrouver une maîtrise stratégique de l’économie, notamment en contrôlant de grandes entreprises et des banques, mettre le crédit au service de l’emploi, du développement durable et de la formation, donner de nouveaux droits aux salariés, redynamiser les services publics et la consommation populaire en augmentant les salaires (dont le SMIC à 1700 €).

La gauche qui gagne, c’est la gauche rassemblée pour mener une politique à la hauteur des attentes et des aspirations populaires. Le vote en faveur du candidat du Front de gauche, c’est l’assurance qui permettra à la gauche de l’emporter et de changer vraiment. Une gauche mal à gauche c’est l’échec.

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AFGHANISTAN : Le PCF exige que la France retire immédiatement ses troupes

21 Janvier 2012, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

AFGHANISTAN : Le PCF exige que la France retire immédiatement ses troupes
Le Parti communiste français exprime son émotion suite à la mort de 4 soldats en Afghanistan. Il partage la douleur des familles ainsi cruellement frappées.Le constat, pourtant évident à faire, de l'inanité de la guerre de l'OTAN en Afghanistan, de son échec programmé pour une coalition occidentale considérée comme une force d'occupation n'aura pas suffi. Il aura donc fallu 82 morts dans cette guerre sans issue, ce fiasco militaire et politique, pour que les autorités françaises posent la question d'un retour anticipé des troupes françaises.Le Parti communiste exige que la France retire immédiatement et de façon accélérée ses propres troupes et agisse pour le retrait de l'ensemble des forces de l'OTAN. 

le 20 janvier 2012

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VILLEPINTE:Non aux Partenariats public-privé!

20 Janvier 2012, 08:06am

Publié par PCF Villepinte

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Le Conseil général met en place un plan exceptionnel d’investissement (PEI) sur les collèges dont l’essentiel sous forme de partenariat public privé. La reconstruction  du collège Jean Jaurès est urgente. Mais les financements privés sont un piège coûteux.

 

Récemment, un grand quotidien national titrait sur les dangers du financement privé des grands travaux et annonçait « une bombe à retardement de 60 milliards d’euros ». Il rapporte l’avis d’un ancien ministre des finances, Jean Arthuis, selon lequel « cela permet de lancer des projets sans faire apparaître tout de suite au budget l’ampleur des dépenses ». La Grande Bretagne, à l’origine de ce dispositif, commence à faire marche arrière sur ce mode de financement. Et le quotidien cite un certain nombre d’échecs retentissants : le zoo de Vincennes, le centre hospitalier sud francilien, etc.

 

Le Conseil général de Seine-Saint-Denis a pourtant choisi la « bombe à retardement » pour rénover et reconstruire ses collèges et notamment le collège Jean Jaurès.

 

Au moment où la dette publique fait la une de l’actualité, le Maire de Villepinte dénonce les partenariats publics privés, juteux pour le privé, coûteux pour les finances publiques et le contribuable.  Elle réaffirme ses choix en faveur de la maitrise publique des grands travaux d’équipements et en particulier ceux relatifs à l’école publique.

 

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Présidentielles: la CGT vote contre Nicolas Sarkozy

20 Janvier 2012, 08:03am

Publié par PCF Villepinte

rencontre Bernard Thibault - Frontd e gauche mardi aux Lilas

Politique - le 19 Janvier 2012

 

 

 

 

A trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, Bernard Thibault a indiqué que la CGT était largement opposée à une réélection du président de la République. "Je veux dire par là que s'agissant du diagnostic concernant le mandat du Président de la république, dans les rangs de la CGT, les choses sont claires. Il y a une grande majorité qui ne souhaite pas la reconduction du Président de la République."

Bernard Thibault a confirmé sur RTL ce jeudi matin que le syndicat ne donnerait pas de mot d'ordre de vote. "En tant que syndicat qui réunit des adhérents, voire qui influence des sympathisants divers, nous avons conscience d'avoir plusieurs  sensibilités politiques dans nos rangs. (…) Une autre chose est d'être dans une posture qui appellerait à soutenir tel ou tel candidat."

Le leader de la CGT s'est pour autant félicité d'avoir répondu à l'offre de dialogue du Front de gauche, mardi. "En tant que secrétaire général de la CGT, je n'ai pas de chouchou. Et en même temps, en tant que citoyen, comme les autres j'aurai une expression à livrer à l'occasion des élections présidentielles", a -t-il prévenu.

  • A lire

Mélenchon et Thibault prêts à lutter contre le "sommet anti-social"

Bernard Thibault: "Un sommet social de "l'affichage"

A consulter:

nos dossiers CGT et Front de gauche

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Bonne année la mouise !

20 Janvier 2012, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

 
 
 Bonne année la mouise !

Sarkozy Le Medef a su trouver les mots justes pour la nouvelle année 2012. Il nous a dit : « c’est la faute à la crise, meilleurs vœux quand même » ! Des trucs comme ça, il faut les oser. T’as pas de boulot, ton petit enfant n’a pas de quoi se soigner, tu ne peux pas payer ton loyer (pour ceux qui ont encore un logement)… ? Fais donc un vœu pour que ça s’arrange, nous on n’y peut rien, c’est la crise… Et si le triple A (dont je me fous comme d’une andouillette) y passe avec : c’est encore la faute à la crise, et à pas de chance.

Voyons tout ça de plus près.

En 2007, avant que la bande du Fouquet’s nous fasse sa « rupture » à l’envers, la France était (de justesse) dans le peloton des dix Etats les plus développés du Monde selon l’indice de développement humain de l’O.N.U. Ce n’allait pas très fort, mais bon… Le rapport pour 2011 vient d’être rendu, et la France figure désormais au 20ème rang, ex aequo avec la Slovénie, qui était à la 27ème place en 2007… Mais alors, la crise n’est pas « mondiale » pour tout le monde…

Vous me direz : « si l’on s’est sous-développés, c’est parce qu’on est devenus irréprochables, et la vertu ça n’a pas de prix » ! Sauf que selon le classement de Transparency International, grâce à Sarko et Guéant, la France est passée du 18ème au 25ème rang mondial (derrière le Chili, par exemple) dans son indice de la corruption ressentie par le milieu des affaires…

J’entends votre objection : si la France s’est sous-développée et que la corruption s’est renforcée, c’est parce qu’on a mis le paquet sur la santé, et la protection de nos petits bambins. Raté ! En termes de mortalité infantile, la France est passée du 5ème rang européen en 1999 au 14ème (sur 27 !) en 2011, derrière l’Italie, la Grèce et l'Espagne, entre autres. Même les bolchéviques de l’INSEE se demandent si la fermeture des maternités n’y est pas pour quelque chose… Eh oui, c’est tout con : on fait crever plus de petits français pour « faire des économies ».

D’accord, d’accord, vous avez raison : il faut être « crédible », « responsable » et « bla-bla-blable ». Il faut donc reconnaître au gouvernement le « courage » d’avoir déremboursé les médocs, dématernisé les hostos et défénestré les étrangers, pour assainir les finances de l’Etat. Sauf que non : la dette publique a sauté de moins de 60% du P.I.B. en décembre 2006 à plus de 85 % en décembre 2011, et le déficit budgétaire a battu tous les records avec 7,1 % du P.I.B. pour la seule année 2010.

Vous me demanderez : où est donc passé le pognon ? Je vous dirai : regardez dans les poches des copains du Fouquet’s, leurs bénéfices ont augmenté, et leur facture fiscale s’est allégée… Vous me rétorquerez : il y a bien une « crise mondiale », on ne peut pas le nier. Je vous répondrai : (1) arrêtez de m’interrompre, autrement on se paume ; (2) la crise n’a pas empêché certains Etats de monter au classement des Etats développés, alors que d’autres, comme la France, dégringolaient ; elle n’a pas empêché la plupart des pays de réduire la mortalité des enfants, alors que la France fermait des maternités partout et condamnait à mort les moins chanceux de nos mômes ; la crise n’a pas empêché Chavez de réduire drastiquement la pauvreté au Venezuela pendant qu’elle explosait en France ; la crise ne nous a pas empêché de couvrir la Libye de bombes… ; (3) la crise c’est les bourses qui chutent, soit !, mais ses conséquences dépendent de la politique du pays : avec Goldman Sachs, Sarko et Mame Parisot, la politique en France c’est de les faire supporter par un peuple exsangue.

Ils se disent qu’assommés, brisés, appauvris, peureux, les gens ne relèveront pas la tête, et se laisseront conduire, mous et soumis, dans les statistiques relatives au seuil de pauvreté.

Eh bien, pour la nouvelle année, prouvons à ces affameurs qu’ils se trompent sur notre compte. Haut la lutte camarades ! Vive le communisme ! Et bonne année quand même…

 

Glop Lerouge

Secrétaire de Section

 



 

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La baudruche Le Pen en voie d'explosion

20 Janvier 2012, 07:55am

Publié par PCF Villepinte

La baudruche Le Pen en voie d'explosion
La baudruche Le Pen en voie d'explosion L'opération vérité du Front de gauche et de son candidat Jean-Luc Mélenchon pour dévoiler la véritable nature de Marine Le Pen commence à porter ses fruits. Malgré ses facilités médiatiques où la représentante de l'extrême droite débite à n'en plus finir ses mensonges xénophobes, la vérité commence à faire son chemin sur la nature de celle que l'on présente faussement comme « proche des milieux populaires ». D'après BVA, pour la première fois, la popularité de Jean-Luc Mélenchon dépasse celle de la candidate frontiste dans l'électorat ouvrier. Lors de la visite de Mme Le Pen à l'usine PSA Sochaux pour communiquer autour du sommet social, des militants communistes et du Front de gauche sont venus apporter la contradiction et lui rabattre son caquet. C'est aussi grâce à une multiplication de tracts, de vidéos et d'argumentaires produits par nos soins pour démontrer l'impasse et la dangerosité de ses propositions économiques, mis à la disposition de tous (http://www.pcf.fr/16959). Le PCF et ses partenaires du Front de gauche continueront de combattre le Front national, ses idéaux et ses dirigeants. Le vernis populaire de l'héritière du trône du FN craque, la baudruche Le Pen est en voie d'explosion.

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Egalité hommes-femmes : la campagne du Laboratoire de l'Egalité

19 Janvier 2012, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

Le Laboratoire de l'Egalité lance une campagne vidéo efficace pour sensibiliser en cette période électorale, citoyens et candidats, aux ravages du sexisme ordinaire. Le laboratoire propose sur son site 20 propositions pour instaurer l’égalité professionnelle hommes-femmes. Leur slogan : « les femmes, on continue à s’assoir dessus ou on change pour de bon » ?

 

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"Vos soutiens donnent de la vie à Mumia Abu-Jamal"

19 Janvier 2012, 07:41am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 18 Janvier 2012

 

 

 

Johanna Fernandez est la porte-parole de l'ancien condamné à mort devenu prisonnier à vie. Dans un entretien à l'Humanité de ce jeudi, elle décrit les brimades infligées au symbole vivant de la lutte contre la peine de mort. Extrait.

 

Ou cliquez ici

retrouvez l'intégralité de l'entretien dans notre édition de ce jeudi

  • A lire:

Mumia Abu-Jamal ne sera pas exécuté

Le couloir de la mort à l'aune d'une vie entière

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Sommet social

19 Janvier 2012, 07:33am

Publié par PCF Villepinte

Un scénario écrit d’avance

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Mercredi 18 janvier 2012 La CGT a été reçue avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales par le président de la République pour évoquer la situation économique et sociale ce mercredi 18 janvier 2012.

Le Président a expliqué la nécessité d’aller vite sur des mesures conjoncturelles et structurelles pour répondre aux conséquences de la crise.

Le Président est contraint, face à l’augmentation du chômage et de la précarité, d’apparaître volontariste sur la situation de l’emploi dans cette période préélectorale.

Comme cela était prévisible, l’essentiel de la réunion a porté sur un diagnostic contradictoire s’agissant des causes du sous emploi avec les organisations syndicales.

Si la délégation de la CGT* s’est efforcée de démontrer que les origines de la crise portaient sur un mode de développement donnant la priorité à la valorisation du capital, Nicolas Sarkozy reprend à son compte l’analyse patronale selon laquelle le coût du travail trop élevé est le facteur déterminant de perte de compétitivité des entreprises françaises. La CGT a dénoncé cette campagne de culpabilisation des salariés.

Diverses mesures ou intentions ont été annoncées par le Président en fin de Sommet. Aucune d’entre elles n’est susceptible d’avoir un impact réel sur la situation de l’emploi.

Encore une fois, les employeurs obtiennent immédiatement un nouveau cadeau pour un dispositif zéro charge pour l’embauche d’un jeune dans les petites entreprises.

Une mission a été confiée à Gérard Larcher pour remettre à plat l’ensemble de la formation professionnelle dans deux mois.

S’agissant du chômage partiel dont les modalités devraient être simplifiées, la CGT a exigé – et a priori obtenu – qu’une même entreprise ne puisse alterner des périodes de chômage partiel et des périodes avec des heures supplémentaires défiscalisées.

Quant aux mesures structurelles, TVA sociale ou accord de compétitivité, le chef de l’Etat est resté flou et devrait s’exprimer avant la fin du mois sur ces arbitrages.

L’accord de compétitivité consisterait pour un employeur à négocier un accord collectif autorisant la baisse des salaires ou la révision du temps de travail au nom de la préservation de l’emploi sans que le salarié n’ait plus de recours pour exiger le respect de son contrat de travail.

La tonalité de la réunion et la confrontation des analyses sur la situation confortent l’appréciation de la CGT sur la volonté du pouvoir de faire de la crise un alibi pour une nouvelle offensive s’attaquant aux règles de financement de la protection sociale et à la législation du travail.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations et militants à amplifier la diffusion et arguments de la CGT dans l’intense bataille idéologique actuelle.

Montreuil, le 18 janvier 2012

* Bernard THIBAULT – Mohammed OUSSEDIK – Maurad RABHI


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Sommet social : "Il va falloir rester mobilisés" pour Bernard Thibault

18 Janvier 2012, 17:19pm

Publié par PCF Villepinte

Les principaux leaders syndicaux lors du précédent sommet social à l’Élysée, en février 2009.

 

 

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi le déblocage de 500 millions d'euros pour financer des mesures d'urgence destinées à enrayer le chômage dont l'embauche d'un millier de salariés supplémentaires pour le service public de l'emploi. Retrouvez les principales réactions syndicales et politiques.

Outre ce renforcement de Pôle emploi, le président français a déclaré à l'issue d'un "sommet social" réuni à l'Elysée que le gouvernement allait lancer un plan de formation "sans précédent" pour les chômeurs et relancer le recours à l'activité partielle pour éviter les licenciements. Ce demi-milliard d'euros à la charge de l'Etat "sera financé par redéploiement pour ne pas accroître d'un centime le déficit de notre pays", a précisé Nicolas Sarkozy dans une brève déclaration à la presse. Il n'a en revanche annoncé aucune mesure précise sur les chantiers du financement de la protection sociale et du logement pour lesquels des décisions seront arrêtées d'ici la fin du mois.

 

  • Les réactions syndicales :

Ces mesures n'auront "pas d'impact sur l'emploi" pour Bernard Thibault. Le secrétaire général de la CGT a estimé que les mesures annoncées n'auraient "pas d'impact véritable sur l'emploi aujourd'hui" et appelé à "la poursuite de la mobilisation". Il a dit aboutir à "un constat de désaccord" sur l'idée, défendue par des organisations patronales et "reprise à plusieurs reprises par le président de la République", que "la véritable cause du chômage était le coût du travail trop élevé" en France. "Il va falloir rester mobilisés parce qu'il n'y a pas d'annonces plus précises", a-t-il ajouté à l'issue du sommet.

"Ce sommet social s'est tenu avec cinq mois de retard" selon François Chérèque qui a indiqué que la CFDT prenait les "quelques mesures utiles que la CFDT va prendre même si elles ne vont pas aussi loin que nous le souhaitions" tout en regrettant "le flou sur le financement de ces mesures" et le flou total sur les futures décisions du gouvernement même sur le financement de la protection sociale. François Chérèque a répété son opposition à une augmentation de la TVA et indiqué que la CFDT était "prête" à se remettre autour d'une table pour en discuter. "Ca ne peut pas se faire de manière précipitée", precise-t-il.

Jean-Claude Mailly (FO) estime que sur "certains points nous avons des réponses", évoquant notamment le chômage partiel. Il rappelle, néanmoins son désaccord à propos de "l'allègement du coût du travail", précisant que le président n'a pas prononcé le terme de TVA sociale. Il a assuré que "l'Etat mettra 100 millions d'euros supplémentaires pour le chômage partiel".

Le président de la CFE-CGC, Bernard Van Craeynest est sorti avec "un sentiment partagé", regrettant que sur le dossier des accords de compétitivité "nous ne sommes (pas) entrés dans le vif du débat pour savoir si c'était possible, souhaitable, si on en avait les moyens". Par ailleurs, "ce qui nous semble préoccupant, c'est sur le coût de travail et financement de la protection sociale", a-t-il déclaré.

 

  • Les réactions politiques à gauche

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a qualifié de "comédie insupportable" les résultats du sommet social, fustigeant un président qui "brasse du vent" et est "en train de se noyer"."C'est une comédie absolument insupportable: voir tous ces gens réunis pour faire dire par le président de la République ce que le Medef aurait pu dire tout seul", a déclaré M. Mélenchon en déplacement à Metz. "C'est une agitation sans cohérence pour essayer de faire passer deux ou trois idées éculées comme la TVA sociale", a-t-il ajouté devant la presse.

Il a ironisé sur la création de 1.000 emplois à Pôle Emploi "en CDD": "C'est très intéressant, il en a supprimé 1.800 l'année d'avant. C'est de la politique de gribouille". "On jette à la figure des gens des chiffres, on ne les compare à rien", a-t-il ajouté sur les 430 millions annoncés pour les jeunes, le chômage partiel et la formation professionnelle. "Il ne se saisit de rien, il brasse du vent, il est en train de se noyer", a conclu le candidat au sujet du chef de l'Etat.

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: "Comme prévu il n'y a aucune mesure véritable de lutte pour l'emploi" mais "des annonces du programme de campagne de Nicolas Sarkozy avec de nouvelles attaques contre des piliers du code du travail". "Ce sommet est un épisode dans la campagne pour mettre sur orbite des propositions dans la lignée de la destruction des politiques sociales au cours du quinquennat"

Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche : "La réunion a été excellente selon Mme Parisot: c'est mauvais signe pour les travailleurs. Nicolas Sarkozy en appelle à la nécessité urgente de répondre à la crise, mais ne propose rien de concret contre les plans sociaux, les délocalisations et la précarité". "Ce n'est qu'un début, il nous promet une fin de mois difficile lorsqu'il nous présentera l'addition de ses mesures d'austérité et de régression des droits sociaux".

Jean-Marc Ayrault, conseiller spécial de François Hollande: "A la fin de son quinquennat, Nicolas Sarkozy semble découvrir la gravité de la situation. Je trouve ça navrant parce qu'on sait bien que cette situation s'est dégradée de plus en plus depuis qu'il est président de la République". M. Ayrault a cité une déclaration de M. Sarkozy datant de fin 2007: "Je m'engage au plein emploi, nous pouvons réussir le plein emploi. Donc je réduirais le chômage à 5%. Et si à la fin de mon mandat on est à 10%, c'est qu'il y a eu un problème (...). Je dirais aux Français: j'ai échoué, vous pouvez en tirer les conséquences. Nous en sommes là. Ce sommet social a lieu à la veille de l'élection présidentielle (...). Tout ça est navrant, tout ça est le symbole d'un échec. Ce sommet social n'a rien de social, c'est le sommet de l'échec et surtout de la dégradation de l'emploi et surtout de l'affaiblissement de la France".

Éva Joly, candidate écologiste à l'élection présidentielle : "Je constate qu'il n'y a pas de véritable solution proposée, ni dans l'immédiat ni pour l'avenir. Il aurait été simple par exemple d'annoncer un blocage des loyers qui aurait soulagé immédiatement les citoyens. Ce n'est pas non plus l'annonce du recrutement de 1.000 CDD au Pôle Emploi qui va changer la situation catastrophique au Pôle Emploi".

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