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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Sévère condamnation pour Olivier Besancenot et dix postiers

5 Septembre 2011, 21:58pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 5 Septembre 2011

 

Mots clés : NPA, La Poste,

 

 

Olivier Besancenot et dix autres postiers ont été condamnés lundi à 1.500 euros d'amende avec sursis chacun pour la séquestration de cadres et l'occupation de locaux de La Poste à Nanterre en mai 2010. Les avocats de l'ancien porte-parole du NPA et de ses dix collègues ont annoncé qu'ils feraient appel de ce jugement.

Olivier Besancenot et ses dix collègues devront également payer 500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles et 150 euros pour frais de justice. "Nous avons décidé de faire appel", a dit à Olivier Besancenot, expliquant que la peine prononcée lundi serait inscrite au casier judiciaire. Quatre autres prévenus ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Nanterre.

Lors du procès, en juin dernier, Olivier Besancenot et les syndicalistes de Sud-PTT avec lesquels il avait manifesté avaient récusé les accusations de séquestration. Protestant contre la réforme "Facteurs d'avenir", les militants avaient fait le pied de grue devant le sas d'accès aux bureaux de la direction départementale des Hauts-de-Seine, bloquant de fait les allées et venues des cadres. Treize d'entre eux avaient engagé une procédure judiciaire en affirmant avoir été bloqués et, pour certains, séquestrés.

A l'audience, le parquet avait estimé qu'il y avait bien eu séquestration, sans pour autant requérir de peine spécifique.

En juin dernier, le procureur, Marie Lambling, avait demandé la condamnation des 16 agents de La Poste. Pour SUD et la CGT, il était clair que La Poste comptait faire de ce procès de ses seize agents un exemple. (Lire : La justice enfonce les postiers)

A lire également :
La Poste traite ses agents comme des criminels
 La chasse aux fonctionnaires 
est ouverte à La poste.

 

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Activité en baisse, chômage en hausse, le CAC 40 pavoise

4 Septembre 2011, 22:44pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 2 Septembre 2011

Profits

 

 

 

Les groupes les plus importants cotés à la Bourse de Paris ont dégagé au premier semestre 2011 un bénéfice de 47 milliards d’euros, en progression de plus de 7 % par rapport à 2010. Un redressement obtenu contre les salaires et l’emploi.

Les fleurons de l’économie française, géants du CAC 40 et authentiques multinationales, ont au cours des six premiers mois de cette année dégagé un bénéfice total qui tourne autour de 47 milliards d’euros, en hausse de 7,4  % par rapport à la même période de 2010. Certes les résultats restent contrastés, et si 27 groupes améliorent leur résultat net, 13 d’entre eux subissent un recul. Il est à noter cependant que seuls Carrefour et Veolia Environnement affichent des pertes, tous leurs confrères dégageant des résultats positifs.

Le luxe se porte à merveille

En tête, Total, avec un bénéfice de 6,7 milliards d’euros, en hausse de 16,8 %, a été porté par la hausse du prix du pétrole et des carburants et donc par les prélèvements dans les porte-monnaie des automobilistes. Les deux autres mastodontes de l’énergie ont des résultats contrastés. Le bénéfice d’EDF est en forte tension (+ 53,9 %) alors que celui de GDF Suez est en net recul (– 23,2 %) en raison essentiellement d’effets de périmètre. Le luxe se porte à merveille, la preuve par LVMH (+ 24,8 %), tandis que Mme Bettencourt, principale actionnaire de L’Oréal, n’a pas à se plaindre du numéro un mondial du shampooing qui déclare un résultat net en progression de 11,6 %. Parmi les banques et les valeurs financières, BNP Paribas est en net progrès mais la Société générale pique du nez (– 22,5 %).

Comment expliquer cette floraison des résultats des cracks du CAC ? Il y en a au moins deux. L’exemple de Renault est significatif de la première de ces raisons : la recherche de profits dans des contrées plus exotiques. Au premier semestre 2011, le groupe Renault a atteint un plus-haut historique de ventes avec 1,4 million de véhicules. Dans un marché mondial en hausse de 5,9 %, les ventes progressent de 1,9 % par rapport au premier semestre 2010. En fait, la marque au losange réalise sa croissance en Eurasie (+ 73,3 %) et dans les Amériques (+ 34,9 %). La part des véhicules du groupe hors Europe représente désormais 39,5 % des ventes, contre 33,4 % en 2010. En Europe, les ventes baissent de 7,4 %. Sa part de marché diminue. En France, il affiche une baisse de ses ventes de 9,9 % en raison notamment de ce que la direction qualifie pudiquement de « contraintes d’approvisionnement » et d’un marché plus élevé que prévu. En vérité, les capacités de production et les effectifs dans l’Hexagone ont été trop réduits, ce qui a provoqué des goulots d’étranglement. Ces choix de gestion des groupes automobiles expliquent la vive progression des importations de véhicules au premier semestre 2011 (+ 8,6 %, après + 0,6 %), particulièrement depuis l’Allemagne.

Les aides publiques contre les salaires et l'emploi

On touche là la seconde raison de ce redressement apparent du CAC : la mobilisation des aides publiques pour aider les groupes lors de la crise a été opérée sans critères sociaux tant et si bien que la relance a certes permis de redresser la rentabilité des groupes mais cela s’est fait contre les salaires et l’emploi, avec une progression des délocalisations de production. Cela explique que le déficit des véhicules soit devenu le deuxième plus gros déficit après celui de l’énergie.

Gare cependant au retour de bâton pour nos cracks du CAC. La croissance des marchés émergents commence à s’essouffler et la chute des Bourses en juillet-août va peser sur les résultats.

Carrefour dans le rouge. Carrefour, numéro deux mondial de la grande distribution, 
est, avec Veolia Environnement, la seule entreprise du CAC 40 
à afficher un résultat net négatif de 249 millions d’euros pour
le premier semestre 2011, en recul de 365 % par rapport 
au premier semestre 2010. Dans un contexte de faiblesse 
de la consommation, Carrefour ne parvient pas à redresser 
la barre malgré des plans successifs de relance. 
Après « En avant ! » en juin, le PDG, Lars Olofsson, a annoncé, mercredi, le plan « Reset », pour « remise à zéro ».

  • A lire:

La bonne fortune des Bettencourt et la dette

Constat de faillites, par Patrick Apel-Muller

CAC 40 et PME très inégaux devant l'impôt

Pierre Ivorra

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Dominique Strauss-Kahn, silencieux, de retour en France

4 Septembre 2011, 22:42pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 4 Septembre 2011

Mots clés : Dominique Strauss-kahn, Affaire DSK,

 

 

Dominique Strauss-Kahn et sa femme Anne Sinclair sont rentrés ce dimanche matin à Paris sans faire la moindre déclaration, quatre mois après la spectaculaire arrestation à New York de l'ex-patron du FMI dans une affaire d'agression sexuelle pour laquelle il a été blanchi au pénal.

Une heure après avoir débarqué à Roissy d'un vol Air France en provenance de New York, le couple Strauss-Kahn/Sinclair est arrivé à bord d'une Peugeot noire à leur domicile parisien de la place des Vosges, au milieu d'une cohue de photographes et cameramen. DSK, en costume sombre, Anne Sinclair vêtue d'une veste noire, d'un jean et d'un T-shirt blanc, ont attendu quelques minutes dans la cour intérieure de leur immeuble, visiblement détendus, souriants et saluant la presse. Comme à Roissy, ils n'ont pas dit un mot.

Ils sont ensuite montés tranquillement dans leur appartement, suivis par trois hommes chargés de valises. Une conseillère de DSK a précisé aux dizaines de journalistes qu'il ne sortirait pas ce dimanche de chez lui.

DSK rentre en France après quatre mois d'un incroyable feuilleton politico-judiciaire aux Etats-Unis et en France. Le 23 août, la justice new-yorkaise a renoncé à toute poursuite pénale contre lui dans une affaire d'agression sexuelle. (à lire: Clémentine Autain, "il y aura un avant et un après l'affaire Strauss-Kahn) Une plainte au civil a été déposée au tribunal de New-York. Demeure aussi en France l'enquête sur l'affaire Tristane Banon.

  • Sur l'affaire Diallo-DSK, à lire:

Affaire Strauss-Kahn, le juge abandonne les poursuites

L'avocat de Nafissatou Diallo dénonce le mauvais traitement de l'affaire

 Les grandes étapes de l'affaire Dominique Strauss-Kah

  • Sur l'affaire Banon-DSK, à lire:

Affaire Banon: Hollande voit une opération contre lui

Affaire Strauss-Kahn-Banon: les auditions s'enchaînent

 

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Fête de l'Humanité 2011: par ici le programme!

4 Septembre 2011, 22:26pm

Publié par PCF Villepinte

     

    Joan Baez, Yannick Noah, Nolwenn Leroy, Bernard Lavilliers, Sum

    • Joan Baez

    La présence de Joan Baez sur la Grande scène est la meilleure preuve que la Fête 2011 sera bien le grand rassemblement des combats d'émancipation démocratiques, sociaux et politiques d'aujourd'hui. La "reine du Folk" chantera bien sûr Here's to you et tous ces grands succès. Elle devrait aussi entonner des titres plus récents issus de Day after tomorrow.

    --> Joan Baez dans l'Humanité: "Mon engagement n'a pas été un sacrifice"

    Dans le cadre de sa tournée européenne, l’égérie de la protest-song a bien voulu nous accorder son temps, malgré un emploi du temps archi-comble. Discussion à bâtons rompus avec la plus humble des étoiles. Lire la suite...

    --> A consulter: son site

    --> A voir et écouter:

    Ou cliquez ici

     

    • Yannick Noah

    La personnalité préférée des Français arrive sur la Grande Scène plus engagée que jamais, après la sortie de Frontières, son septième album studios, dans lequel il convoque de grandes figures de résistance, de Martin Luther King à Angela Davis. Avec ses rythmes chauds et son talent de showman, Yannick Noah devrait se sentir comme un poisson dans l'eau à la Fête.

    --> A consulter: son site

    --> A écouter:

     

    • The Ting Tings

    Fans d'indy pop, voici le duo que vous attendiez. Jules De Martino et Katie White ont fait du chemin depuis leurs premiers faits d'arme en 2008 avec leurs deux chansons reprises et popularisées par des réclames d'une marque à la pomme et d'un soda. Depuis donc, ils sont devenus grands. Leur musique arrivée à maturité va vous faire danser.

    --> A consulter: leur site Myspace

    --> A voir:

     

    • Sum 41

    Autre rendez-vous chaud, Sum 41devrait envoyer du gros son avec son répertoire punk rock. Ce groupe canadien qui tourne dans le monde entier depuis 1996 a été adoubé par Iggy Pop, entre autres.

    --> Nombre de leurs chansons sont en écoute libre sur leur site Myspace

    --> A écouter:

     

    • Bernard Lavilliers

    En habitué de la Fête, Bernard Lavilliers sera à nouveau comme chez lui sur la scène du Parc départemental Georges Valbon

    --> A lire dans l'Humanité: Entretien avec le globe-trotteur et chanteur citoyen à l'occasion de la sortie de son dernier album Causes perdues et musiques tropicales.

     "Quand j’entends parler de causes perdues, je rapplique. D’abord, elles ne sont jamais perdues pour tout le monde, et quand on croit qu’elles sont enterrées, elles ressortent à un moment ou à un autre. La preuve, en ce moment. Dans vingt ans, les rappeurs vont découvrir Karl Marx, ils diront « quel génie, on va le mettre dans le rap ! ». L’association « Causes perdues et musiques tropicales » je trouvais que, sur le plan surréaliste, cela allait super bien". --> Lire la suite

    --> A consulter: son site web

    --> A écouter:

     

    • Gaétan Roussel

    Valeur sûre du rock made in France, l'ex-chanteur de Louise Attaque et de Tarmac s'est fait un nom en solo, salué par trois Victoires de la musique 2011 (artiste interprète masculin et album de l'année toutes catégories, album rock 2010).

    --> A lire dans l'Humanité: Rencontre avec Gaëtan Roussel pour la sortie de Ginger en 2010

    "Aujourd’hui, il y a une continuité dans ma propre expérience. Le fait d’avoir, dans Ginger, différentes collaborations, cela m’a amené à être plus Gaëtan Roussel, quelque part." --> lire la suite

    -->A consulter: son site web

    --> A écouter:

     

    • Nolwenn Leroy

    Voici une autre artiste à qui tout sourit. En huit ans de carrière, celle qui aurait pu être diplomate enchaîne les succès fulgurants et les coups d'éclat, comme son dernier album Bretonne, sorti l'an dernier, ou son interprétation d'Aimer à perdre la raison en hommage à Jean Ferrat, au côté de Mauranne, lors des dernières Victoires de la Musique.

    --> A consulter: son site web

    --> A écouter:

     

    • Fat Freddy's Drop

    Attention dépaysement! Les huit musiciens de Fat Freddy's Drop débarquent de Wellington, Nouvelle-Zélande, d'où ils sont originaires, à la tête d'un solide répertoire roots, dub, reggae, jazz, et soul. Déjà solidement implantés en Océanie et au Royaume-Uni, ces amateurs de jam session ont bien l'intention de conquérir la Fête.

    --> A consulter: le site web du groupe

    --> A écouter:

     

    Soprano

    Poussé à l'ombre d'IAM, ce membre de Psy 4 de la Rime a pris son envol sous le patronyme Soprano pour le grand bien du rap français. Cet adepte du métissage des genres va faire vibrer sa sensibilité et donner son énergie à la Fête.

    --> A consulter: le site web de Soprano

    --> A écouter

     

     

     

     

     

     

     

    • Souad Massi

    Souad Massi sur la Grande Scène, c'est une autre invitation à rencontre avec cette chanteuse algérienne qui mêle avec réussite le folk, le chaâbi, le rock; l'arabe, le français, l'anglais ou le berbère; une perle musicale dont le dernier album Ô Hourria a été enregistré sous la bienveillance de Francis Cabrel

    --> A lire dans l'Humanité: Rencontre avant son passage à la Cigale, le 21 janvier dernier.

    Être différente, c’est déjà une forme d’engagement. Le look, la façon de parler, c’est une manière aussi de s’engager. Il n’y a pas besoin de porter un drapeau pour dire je suis contre. On peut être contre de plusieurs façons. --> Lire la suite

    --> A consulter: son site web

    --> A écouter:

     

    • Patrice

    Reggae, soul, hip hop, rock et jazz, Patrice Bart-Williams, alias Patrice, manie toutes ces influences avec dextérité et bonheur. Aussi talentueux que sa compatriote allemande Ayo, ce guitariste de talent sait lui aussi jouer de sa voix si reconnaissable.

    --> A consulter: son site web

    --> A écouter:

     

    • No One Is Innocent

    Les Parisiens de No One is innocent ont marqué le rock hexagonal depuis la sortie de leur premier album, La Peau, en 1994. Leur cinquième album Drugstore est sorti au début de l'année 2011.

    --> A consulter: le site web du groupe

    --> A écouter

     

    • Cyril Mokaiesh

    Désormais bien connu des lecteurs de l'Humanité, l'auteur de Du rouge et des passions passent des mots échangés avec les jeunes lecteurs de l'Huma à la musique partagée avec tous les visiteurs de la Fête.

    --> A lire dans l'Humanité: Rencontre avec les correspondants 
de l’Humanité en mars 2011

    Et puis quand je la joue sur scène (Communiste), il se passe un truc. Les injustices dont elle parle peuvent être ressenties par tout le monde, ceux qui sont mis à l’écart d’une forme de progrès, les gens exclus et humiliés…--> Lire la suite

    --> A consulter: son site web

     

    • HK et les Saltimbanks

    Il y a un mois, HK avait enflammer le Cabaret sauvage lors du concert de soutien à l'Humanité, en reprenant, accompagné d'une simple guitare, son tube militant et énergisant On lâche rien. Il devrait faire encore plus fort à la Fête de l'Humanité en septembre prochain.

    --> A lire dans l'Humanité: Entretien avec avec HK, le ch’ti nomade

    "Aujourd’hui, je me sens citoyen du monde car je trouve stupide de se positionner par rapport à une zone géographique. Cela me paraît incompatible avec notre époque où l’on nourrit un discours sur l’étranger, sur l’autre, des discours nationalistes, identitaires ou communautaires". --> Lire la suite

    --> A consulter: le site Myspace

    --> A écouter:

     

    • Yvan Le Bolloc'h et Ma guitare s'appelle reviens

    Grand ami de l'Huma et heureux héraut de la fête, Yvan Le Bolloc'h et son joyeux groupe est tout indiqué pour animer les chaudes soirées de la Fête de l'Huma.

    -->Yvan Le Bolloc'h dans l'Humanité: "Dès que la société va mal, ils s'en prennent plein la gueule"

    --> A consulter: Le site du groupe

    --> A écouter

     

     

    • Dick Annegarn

    Hollandais, Bruxellois, Parisien aujourd'hui enraciné dans le Sud-Ouest où il organise le Festival du verbe, le chanteur posera sa guitare à la Fête pour nous faire partager le répertoire folk et blues américain en compagnie de deux chanteuses Faby Médina et Céline Languedoc. Il s'agit là d'un spectacle du répertoire traditionnel américain que Dick Annegarn a créé au Bataclan en mars dernier. A noter qu'il dédicacera l'intégrale de ses 180 chansons sous forme d'un livre "Paroles" sur le stand de l'éditeur "Le Mot et le Reste" le vendredi 16 septembre à 15 heures 30.

    -->A consulter: son site web

    -->A écouter: 

     

    • Les Diables Verts, Compagnie Pietragalla

    La danse s'invite sur la scène Zebrock avec l'une de ses plus prestigieuses et talentueuses ambassadrices: Marie-Claude Pietragalla et sa compagnie.

    --> A consulter: le site web de la compagnie 

    --> A voir:

    Ou cliquez ici

     

    • Christophe Alévêque

    L'Agora de l'Humanité accueille l'humour décapant et engagé du comédien qui fut en mai rédacteur en chef d'un jour de l'Humanité.

    --> A lire dans l'Humanité: Christophe Alévêque, rédacteur en chef d'un jour à l'Humanité

    "J’en ai marre de parler de lui, 
de penser à lui, de l’écouter et de le subir. L’overdose du citoyen ! Paradoxalement, en tant qu’humoriste, 
je ne lui dirai jamais assez merci pour la matière qu’il m’a fournie ; du pain bénit. Je suis un bipolaire du sarkozysme". --> Lire la suite

    --> A consulter: son site web

    --> A voir: Alévêque soutient l'Humanité

    --> A voir:

     

    • Les Percussions de France

    De la musique de chambre pour orchestre de percussions. Voilà qui devrait détonner sur la grande scène, dimanche en début d'après-midi, d'autant plus que le répertoire est plus que percutant, en offrant des oeuvres classiques (Carmina Burana et Les Noces de I.Stravinsky) et plus moderne (Tan Dun ou F.Zappa et E.Varèse).


    Commandez dès maintenent vos vignettes en ligne !

    41, Gaëtan Roussel, No one is innocent, la Compagnie Pietragalla ou Christophe Alévêque, entre autres... Découvrez ici les premiers noms du programme musical de la Fête de l'Humanité 2011, qui aura lieu les 16, 17 et 18 septembre au Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve. En attendant de nouvelles suprises...

     

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UMP: l'unité à marche très très forcée derrière Nicolas Sarkozy

4 Septembre 2011, 06:33am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 2 Septembre 2011

 

 

"Je ne veux voir qu'une tête". C'est en substance le mot d'ordre que ne cesse de rabâcher les caciques de l'UMP depuis l'ouverture de leur campus à Marseille ce vendredi après-midi. Mais ce leitmotiv a bien du mal à prendre tant les tiraillements sous forme de petites phrases se multiplient dans les rangs de la majorité, à huit mois des Présidentielles.

Vendredi, coup sur coup, Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian ont rué dans les brancards de l'écurie pas si bien ordonnée du pas encore candidat Sarkozy. Le premier a piqué un coup de colère en annonçant sur son blog sa "mise en congé" du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité dans l'attente d'une "clarification" sur les attaques "brutales" du chef de l'Etat. La veille, en son absence, M. Sarkozy l'avait accusé "d'irresponsabilité" dans ses critiques sur le relèvement de la TVA sur les billets d'entrée des parcs à thème.

Dans le Monde, le second a déploré ne voir "encore nulle part" le grand projet de société qu'exige la situation et critique la stratégie du parti tout en prédisant une présidentielle "difficile".

Difficile après cela de faire croire à une UMP en ordre de marche vers 2012. Faire une démonstration de force, c'était pourtant bien ce que Jean-François Copé avait demandé aux Jeunes populaires, organisateurs de ce Campus à Marseille. Officiellement, 6000 personnes sont attendues dimanche pour la venue de François Fillon. Ils étaient aux alentours de 1000 ce vendredi. Plus de deux cents députés de la majorité et autant de sénateurs, sans compter tous les membres du gouvernement, devraient être du voyage ce week-end. 

Pour masquer les tiraillements internes de l'UMP, l'heure est à minimiser les critiques. Pas un mot non plus sur le possible candidat Jean-Louis Borloo. En revanche, haro sur le PS. Une grosse ficelle tirée jusqu'à la corde par Jean-François Copé:"L'esprit de Marseille, c'est l'unité et le rassemblement", en "contrepoint" à la "violence démentielle", à ses yeux, du PS à La Rochelle.

L'autre axe est le martèlement des axes de campagnes pour 2012: vanter un Nicolas Sarkozy seul rempart contre la crise et le capitalisme débridé, un Sarkozy forcément héros de la démocratie au vu de sa campagne en Libye. Ironie de la première journée, Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la défense qui avait proposé du matériel de maintien de l'ordre à Ben Ali un mois avant sa chute, est apparue sur le Campus, juste à la fin du débat consacré au printemps arabe! A Marseille, le rouleau compresseur de l'UMP tente de se mettre en route pour 2012. Le marketing politique bat son plein.

  • A lire aussi:

Dominique Paillé débarqué par l'Elysée

Sénatoriales: l'UMp fébrile

SG avec CD

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Le nouveau pari communiste

4 Septembre 2011, 06:24am

Publié par PCF Villepinte

Le nouveau pari communiste
 Juin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ?

Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille ce qu’il nomme « le nouveau pari communiste » pour le xxie siècle et pourquoi, selon lui, dans un monde capitaliste en pleine crise, c’est une autre histoire qui commence. Pierre Laurent dévoile le sens de son engagement et de sa vie. Il s’explique sur le projet totalement renouvelé que le PCF veut proposer au pays pour redevenir la force populaire et le grand parti national qui manque à la gauche. Il dit comment le PCF aborde la présidentielle avec le Front de gauche, comment il conçoit ses relations avec Jean-Luc Mélenchon, ses rapports avec le PS et les Verts. Il parle des transformations profondes qu’il engage dans son parti.

Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.

Par La rédaction "pcf.fr", le 24 août 2011

 

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Pierre Laurent « La gauche n’est pas là pour gérer la crise »

3 Septembre 2011, 17:02pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 1 Septembre 2011

Parti communiste

Mots clés : Communisme, Pierre Laurent, PCF,
 

Á l’occasion de la sortie de son livre, le Nouveau Pari communiste, écrit cet été, le secrétaire national du PCF s’explique sur les enjeux de la rentrée et le rôle qu’il entend faire jouer à son parti et au Front de gauche pour hisser l’ensemble de la gauche à la hauteur des réponses qu’on attend d’elle.

La rentrée est marquée par l’aggravation de la crise et la réponse qu’y apporte le gouvernement : 12 milliards d’économies budgétaires supplémentaires. La réduction de la dette est-elle la priorité, selon vous ?

Pierre Laurent. Nous sommes dans une situation exceptionnelle de crise et toutes les réponses du gouvernement sont en échec. Les chiffres du chômage sont les plus graves depuis 2009, la pauvreté s’accroît de façon dramatique, et François Fillon a lui-même pronostiqué le recul de la croissance en 2011 et 2012. L’approche qui prétend réduire les déficits en renforçant l’austérité, en écrasant les dépenses publiques et les salaires, et en privilégiant le remboursement de la dette aux spéculateurs et aux banquiers, va conduire à des catastrophes. Nous connaîtrons un nouvel accroissement des déficits, la récession et une augmentation du chômage et de la pauvreté. La priorité des priorités, c’est d’inverser la vapeur, fermer le robinet de la finance spéculative et réinvestir dans la relance sociale, en brisant notamment le tabou sur l’augmentation des salaires. Nous appelons à la mobilisation sociale contre l’austérité, pour empêcher l’adoption de la « règle d’or » budgétaire qui va appauvrir l’État et les collectivités locales, et amplifier notre campagne contre la vie chère, pour l’augmentation des salaires et la création d’emplois.

Un rapport de l’Inspection générale des finances préconise de s’attaquer à certaines « niches » comme l’exonération d’impôt sur les prestations familiales ou l’abattement sur les salaires et les pensions. Qu’en pensez-vous ?

Pierre Laurent. C’est une logique folle ! Bien sûr qu’il faut cibler les niches fiscales et sociales, mais à l’inverse de ce que préconise ce rapport ! Au deuxième trimestre 2010, le recours jamais vu aux heures supplémentaires détaxées a atteint 186 millions d’heures, ce qui équivaut à 
400 000 emplois à temps plein. Autrement dit, les niches fiscales qui encouragent le capital détruisent l’emploi et la croissance. Les dividendes versés aux actionnaires atteignent maintenant 210 milliards d’euros, cela représente le tiers de la masse salariale versée par les entreprises. Ce sont ces prélèvements financiers sur le travail qui étouffent la croissance. C’est à cela qu’il faut s’attaquer : taxer les revenus financiers de la spéculation, faire contribuer les profits, encourager le pouvoir d’achat, investir dans l’industrie et les services publics en promouvant un nouveau type de croissance.

Le PS dit refuser la rigueur et, en même temps, par souci d’apparaître crédible, propose de concilier priorité au désendettement et investissement dans les dépenses d’avenir…

Pierre Laurent. Qu’est-ce qui est responsable ? Continuer d’accompagner la logique des politiques actuelles, même avec des corrections, sans 
aucun espoir de déboucher sur une réelle sortie de crise ? Ou, au contraire, engager une rupture avec ces logiques ? La responsabilité de la gauche face au coup d’État de la finance est d’organiser la sortie de la crise. Le Front de gauche ne se présente pas aux élections pour concourir au titre de meilleur gestionnaire de la crise. Le devoir de la gauche est de dire la vérité sur l’échec des recettes actuelles et d’engager un débat national sur les solutions à mettre en œuvre. C’est le sens de l’offre publique de débat lancée par Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche, le week-end dernier. La règle d’or, nous allons la refuser au Parlement, mais il faut la refuser aussi dans les faits.

Vous dites dans votre livre qu’un second mandat de Nicolas Sarkozy serait un cauchemar. Comment susciter l’élan nécessaire pour le vaincre ?

Pierre Laurent. D’abord, je confirme : un second mandat de Nicolas Sarkozy serait une catastrophe pour la France. Nous ne sommes pas sûrs de pouvoir reconnaître notre pays et ses valeurs après dix ans de sarkozysme. Il nous faut donc chasser Sarkozy du pouvoir et sa politique, en construisant un rassemblement sur des choix alternatifs centrés sur la réponse aux besoins sociaux et la réduction des inégalités. Nous appelons dans tout le pays à la création d’assemblées citoyennes pour construire ces solutions et les porter tous ensemble. Beaucoup de jeunes, d’ouvriers, d’employés qui ne supportent plus la politique gouvernementale doutent de la capacité de la gauche à mettre en œuvre d’autres choix. Cette campagne électorale doit être le moyen pour eux de reprendre du pouvoir sur les choix politiques à venir, donc sur leur vie.

Mais comment, pour le Front de gauche, peser dans une élection aussi difficile que la présidentielle ?

Pierre Laurent. Nous connaissons cet obstacle. Mais je le répète, nous sommes dans une situation exceptionnelle. La droite fait l’objet d’un rejet profond dans le pays. Et l’échec des solutions prônées par le pouvoir ou de ses variantes rend plus ouvert que jamais le débat sur d’autres voies. Donc la possibilité de rassembler autour de choix politiques différents est plus grande que jamais. Rien ne dit que l’élection présidentielle se jouera dans les rails tracés d’avance. Le Front de gauche peut être un espace de rassemblement inédit qui déjoue les pronostics.

Vous dites, dans votre livre, que la décision de désigner Jean-Luc Mélenchon comme candidat du Front de gauche à la présidentielle n’allait pas de soi pour les communistes. Sont-ils aujourd’hui rassemblés et en campagne ?

Pierre Laurent. L’ambiance des universités d’été confirme que nous sommes déjà à pied d’œuvre. La Fête de l’Humanité qui se prépare de manière très active, la mobilisation très forte dans toutes les fêtes et initiatives du PCF cet été, tout cela indique que nous allons franchir, avec la Fête de l’Humanité, une étape spectaculaire dans l’adhésion populaire à l’espoir créé avec le Front de gauche. Ceux qui spéculent sur des dissensions ou des divisions au sein du Front de gauche vont en être pour leurs frais. Le débat du printemps dernier était nécessaire, mais il est aujourd’hui derrière nous, la dynamique enclenchée par le choix des communistes en juin est désormais en marche.

Où en est-on de l’accord aux législatives et de la composition du conseil national de campagne ?

Pierre Laurent. Nous avons travaillé activement depuis la désignation du candidat à la présidentielle et nous serons prêts à la Fête de l’Humanité. Je présiderai le conseil national de campagne du Front de gauche pour lequel nous allons solliciter de très nombreuses personnalités de nos partis, des élus, des acteurs du mouvement social, syndical et associatif. Marie-George Buffet prendra en charge la constitution d’un front des luttes avec les syndicalistes, Clémentine Autain sera chargée du développement de fronts thématiques, Christian Picquet animera le comité de coordination de la campagne… Nous sommes maintenant assurés que cette exigence d’un front et d’une campagne collective où tout le monde trouve sa place va voir le jour, comme l’a dit Jean-Luc Mélenchon ce week-end, lors de notre université d’été, en revendiquant une parole qui l’engage au nom du nous collectif du Front de gauche. À la Fête de l’Humanité, le lancement du programme partagé du Front de gauche intitulé « l’Humain d’abord » donnera chair à cet engagement collectif.

« Et le Parti communiste dans tout ça ? », écrivez-vous au début d’un chapitre de votre livre. Justement, quelle place et quel rôle peut-il occuper dans la période actuelle ?

Pierre Laurent. Le Parti communiste a une très grande responsabilité et il dispose de moyens pour y faire face. Notre attention aux problèmes populaires, nos analyses solides sur les causes de la crise et les réponses à lui apporter, et notre force militante, notre réseau d’élus, peuvent contribuer à donner l’ampleur nécessaire au déploiement du Front de gauche. Les semaines à venir seront décisives.

Au chapitre des transformations du PCF, vous parlez d’approfondir la démocratie interne dans votre livre. Mais le PCF n’a-t-il pas déjà mené ces transformations depuis 
la mutation des années 1990 ?

Pierre Laurent. Le PCF n’a pas cessé de se transformer depuis quinze ans, souvent davantage qu’on ne peut l’imaginer. 50 000 adhérents ont participé au débat sur le choix pour l’élection présidentielle. Si, à l’issue de ce choix, le rassemblement des communistes a pu s’opérer, c’est parce que la démocratie militante est devenue une réalité incontournable. Notre objectif est, maintenant, de refaire du PCF, non pas une force nationale qui compte, il l’est déjà, mais une force politique de premier plan. Un des atouts du PCF est l’afflux, depuis 2005, de nouvelles générations qui constituent une force militante extrêmement active mais qui a encore insuffisamment les commandes.

A lire également :
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Résister, riposter, changer : La Fête de l’Humanité
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Entretien réalisé par Sébastien Crépel

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Plus de 250 participants au meeting du Front de Gauche avec jean Luc Mélenchon, à Tremblay-en-France.

3 Septembre 2011, 07:16am

Publié par PCF Villepinte

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« Quelque chose est en train de lever » résume Clémentine Autain (Fase). « On a commencé quelque chose de plus grand que chacun d’entre nous », répond en écho Jean-Luc Mélenchon. La conclusion, mercredi soir de l’université d’été de la Fédération pour une alternative sociale et écologique s’est faite dans des bouffées de « bonheur d’être ensemble »dans un climat de « retour de la grande histoire des hommes » pour Patrice Bessac(PCF).

Après avoir débattu de questions comme la sixième république ou de pouvoirs de décisions socialisés, l’université s’est achevée par une rencontre entre forces membres de Front de Gauche ou en discussion pour en être. Pour Clémentine Autain, la crise a fait qu’ « un doute s’est levé dans les têtes » et qu’avec le Front de Gauche, « nous avons l’outil » pour allier « esprit de critique radical et goût pour l’action». Le candidat à la présidentielle acquiesce. «  Notre manière d’être, assure-t-il, inspire confiance. Ce qui aujourd’hui met à distance la classe moyenne supérieure qui nous regarde avec dédain- Comment, les communistes, ils sont encore là ?- tout ce qui écœure ce petit monde –là, rassure les autres ».Meeting-31-aout-3.JPG

  François Asensi bornait les enjeux » entre une gauche de transformation et une gauche dans la posture d’accompagnement social du capitalisme » ajoutant »leur synthèse n’est ni possible, ni souhaitable ». Les points de clivage, cependant n’ont pas été tus. Roland Mérieux, des alternatifs, a souligné le point nodal de la «  fermeture des 21 réacteurs nucléaires français qui ont dépassé les trente ans de fonctionnement.», Patrice Hemet du M’PEP, a soulevé la question de sortir de l’Union européenne. Jean-Luc Mélenchon objecte que »l’on ne détricote pas à l’aveuglette les engagements pris par notre pays ». »Notre but, c’est bien une révolution citoyenne, où ce dernier adjectif n’adoucit pas le premier mot, mais lui donne son sens profond ; exercer pleinement la souveraineté populaire.» La soirée s’est achevée dans l’enthousiasme des participants qui ont entonné l’Internationale.

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D'aprés Lionel Venturini, L'Humanité du 2 septembre. 

 

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La générosité malveillante du Medef

3 Septembre 2011, 07:09am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 2 Septembre 2011

 

 

 

Laurence Parisot a clôturé ce vendredi midi l’université d’été du Medef sur le thème de la générosité, après trois jours de discours anti-social et de chants sur l’air du « tout va très bien ».

« Le monde aujourd’hui évolue vers plus de générosité car la sphère publique aura moins d’argent »,  a lancé David de Rotchild, lors de la plénière de clôture, ce vendredi midi, à l’université d’été du Medef. Après avoir passé le message d’une réduction drastique de la dépense publique plutôt que d’augmenter les impôts, le Medef cherche,  à l’image de la taxe des super riches, à faire passer la pilule dans l’opinion publique.  « Oui, les chefs d’entreprises ont un cœur », a martelé Laurence Parisot, présidente de l’organisation patronale, qui animait la table ronde. Un cœur gros comme le compte en banque de David de Rotchild dont la générosité n’est pas moins rentable : «Etre généreux, c’est bon pour soi-même, parce que c’est gratifiant, a revendiqué le milliardaire, avant de lancer un appel à tous les entrepreneurs. »  Heureux aussi le patron de la Société Générale, qui prône l’esprit d’équipe pour modèle de générosité.  « Comme dans une mêlé, mon rôle est de motiver, de fédérer l’engagement de mes équipes. Il faut savoir perdre ensemble pour rebondir la prochaine fois ».  Celui qui a touché de 2,9 millions d’euros de rémunération  en 2010, ne limite pas la question de la générosité à une simple question d’argent.

Tout au long des trois jours de réflexions, les chefs d’entreprises ont préparé le terrain de la présidentielle et nié les réalités économiques.  Dans le cahier « revendicatif », outre la baisse des dépenses publiques, les patrons sortent la compétitivité et la course au podium avec l’Allemagne pour demander une  baisse des « charges » et du « coûts du travail ».  Elogieux envers le modèle de la protection sociale à la Française, ils ont, sous un verbiage bien à eux, expliqué que s’il fallait une harmonisation sociale pour éviter l’explosion, celle-ci ne pouvait pas se faire « au niveau du pays qui a la plus forte protection sociale ». « La France  va devoir faire des sacrifices », a asséné Jean-Pierre Letarte, PDG de Ernst&Young France. Un petit aperçu avant la sortie à la fin de l’année de «Besoin d'air 2», une sorte de « boîte à idée » pour l’UMP. Rappelons que Martine Billard, député du Parti de Gauche, a recensé dans son livre, qu’une bonne moitié des 44 mesures portées  par le Medef, dans un rapport daté de 2004, ont été adoptées par Nicolas Sarkozy. (à lire: Martine Billard, la Sainte-Alliance en guerre contre le droit du travail)

  • A lire sur le Medef:

Les patrons s'affichent euro-optimistes

Laurence Parisot veut tailler dans les dépenses publiques

Casse des retraites, le Medef insatiable

  • Sur les liens UMP-Medef, à lire:

L'UMP dans la ligne des patrons

L'UMP pour une dérégulation complète du temps de travail

Clotilde Mathieu

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L’Allemagne veut aggraver le traité de Lisbonne!

3 Septembre 2011, 07:05am

Publié par PCF Villepinte

Wolfgang Schäuble, ministre des Finances allemand

Monde - le 2 Septembre 2011

Mots clés : Union Européenne, allemagne, Europe sociale, Constitution européenne,

 

 

Le ministre allemand des Finances appelle à une révision pour donner plus de pouvoirs encore à la Commission de Bruxelles.

Angela Merckel avait déjà fait savoir en mars devant le parlement allemand qu’elle « pousserait vers des changements nécessaires du traité, afin que nous puissions agir plus tôt et plus efficacement quand les choses vont mal, cela inclut des sanctions ciblées ». Son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, est revenu sur le sujet dans un entretien, vendredi dans le quotidien « Bild ». De tels changements sont requis à cause de la crise actuelle de la zone euro « bien que nous sachions combien il peut être difficile de négocier un traité », a-t-il déclaré. Il est vrai qu’il a fallu des années et quelques violations des scrutins populaires – comme celui qui avait donné au « non » une majorité en France – pour aboutir à l’actuel traité de Lisbonne, entré en vigueur en 2009.

Le but de cette révision ? Transférer davantage de prérogatives économiques à la Commission européenne afin de lancer des réformes budgétaires sévères, sans s’embarrasser des contraintes démocratiques. Angela Merckel a déjà obtenu que l’instauration d’une "règle d’or"  soit admise par les principaux pays de l’UE et qu’ainsi la possibilité d’établir des budgets de relance par l’emprunt soit interdite. Ainsi, les députés espagnols  ont commencé vendredi à débattre de l’inscription dans leur constitution de cette limitation de leur souveraineté, tandis que des milliers d’Indignés se mobilisent à Madrid pour dénoncer cette « dictature des marchés » et réclamer un référendum.

En campagne pour les élections régionales de Mecklembour-Poméranie, Angela Merckel s’en est pris, lundi à « celui qui vit à crédit » et « menace son avenir », en refusant que « tous les pays mettent leurs dettes dans un pot commun ». Confrontée à un puissant mécontentement social, la chancelière a tenté de rassurer en rappelant que l’économie allemande avait retrouvé en 2011 son niveau d’avant la crise financière de 2008. Mais jeudi, l’organisme officiel de statistiques a confirmé que la croissance du pays est extrêmement poussive – 0,1% seulement au deuxième trimestre – et qu’elle ne s’explique pas seulement par « le retrait allemand de l’énergie nucléaire ». La consommation des ménages a pour la première fois depuis 2009 reculé (0,7%) et le déficit commercial a affecté le PIB de 0,3%.  Le choix du « tout financier » et de la chasse aux déficits asphyxie progressivement l’activité.

 

  • A lire:

Espagne. Contre la "règle d'or" ils veulent un référendum

Le Portugal dans la lutte

Patrick Apel-Muller

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