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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Sénat: le Front de gauche du 93 présente sa liste

11 Septembre 2011, 22:06pm

Publié par PCF Villepinte

Mots clés : Sénat,

 Notre camarade Arnaud KERAUDREN(en noir) suppléant sur la liste "FRONT de GAUCHE"

28-6fdg-3.JPGLa Seine-Saint-Denis peut contribuer à faire basculer la majorité, selon Éliane Assassi, sénatrice (PCF) et tête de liste départementale.

C’est un Front de gauche « fort de toutes ses composantes », le PCF, le Parti de gauche (PG), la Gauche unitaire (GU) et la Fédération pour une alternative sociale et solidaire (Fase), et « ouvert à une personnalité » non encartée qui se présentera aux sénatoriales en Seine-Saint-Denis. C’est ce qu’a souligné, jeudi, au cours d’une conférence de presse à Pantin, Éliane Assassi, la sénatrice (PCF) qui conduira la liste. « Dans la situation de crise grave et face à la politique d’austérité du pouvoir, nous portons la colère et la volonté de changement », affirme l’élue sortante, qui précise : « Notre première initiative sera, si la gauche gagne, de déposer une proposition de loi pour abroger la réforme des collectivités », qui provoque tant de mécontentement et pas seulement chez les élus de gauche.

Pour Juliette Prados, candidate du PG et conseillère municipale de Montreuil, « avec cette liste, nous portons une radicalité concrète pour un changement possible ». Ce que confirme aussi Didier Paillard, maire (PCF) de Saint-Denis (second sur la liste), qui, en réponse à la question de savoir pourquoi le Front de gauche présente une liste distincte de celle du PS, explique : « Nous avons besoin de porter une autre voix exprimant, en lien avec ce que sont nos pratiques sur le terrain, les besoins des populations. » Nabiha Rezkalla, non encartée et première adjointe à La Courneuve, explique sa présence sur la liste par sa volonté de « remettre l’humain avant les banques ». Et d’ajouter, avec une certaine émotion et beaucoup de conviction : « Pour avancer dans ce sens, j’irai, si nécessaire, décrocher la lune. »

Après avoir salué le travail et la personnalité de Jack Ralite, sénateur du PCF sortant qui a décidé de passer le relais, Éliane Assassi a souligné que l’ambition de sa liste est « d’élire deux sénateurs, et ainsi, avec les trois élus possibles pour celle du PS, que la Seine-Saint-Denis contribue à faire basculer à gauche la majorité au Sénat ».

La seine-saint-denis joue gagnant

La Seine-Saint-Denis compte six sénateurs. Deux pour le PCF-Front de gauche, deux pour le PS et deux pour l’UMP. La conviction de la liste du Front de gauche est que l’ensemble de la gauche peut, à l’issue du scrutin du 25 septembre, compter cinq sénateurs (trois, pour le PS, ce qui semble déjà assuré, et deux pour le Front de gauche), donc un de plus, et ainsi contribuer à gagner les 23 sièges nécessaires à la gauche pour battre la majorité de droite au Sénat.

Max Staat

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Assemblée constituante de l’association citoyenne du FRONT DE GAUCHE

11 Septembre 2011, 21:54pm

Publié par PCF Villepinte

 Assemblée constituante de l’association citoyenne du FRONT DE GAUCHE

 

Meeting 31 aout 3

Mardi 13 septembre 2011 à 19 h aux Espaces V à Villepinte (avenue Jean Fourgeaud)

 

L’Assemblée générale du Front de gauche de Sevran-Tremblay-Villepinte est ouverte à celles et ceux qui luttent pour la transformation sociale et écologique de notre société; syndicalistes, membres d’organisations et de partis politiques, écologistes, militants associatifs ou contre les discriminations racistes et sexistes…

 

Le Front de gauche est composé de 6 organisations politiques (Parti communiste, Parti de gauche, FASE, Gauche unitaire, République et socialisme, Convergences et Alternative), de nombreuses associations et personnalités.

 

Riches de leur diversité, elles font cause commune pour résister à la dictature des marchés financiers et promouvoir un véritable changement de société. Avec un but : faire gagner la gauche de transformation sociale, comme lors du Traité constitutionnel européen de 2005.

Le Front de gauche est une dynamique ouverte. Pour être au plus près des préoccupations et des besoins de la population, sa dynamique se construit localement, avec vous.

 

Agir ensemble pour Sevran, Tremblay et Villepinte

meeting 31 aoutL’assemblée citoyenne du Front de gauche se crée dans nos villes pour être force d’action et de proposition.

Au programme : se mobiliser pour les droits des salariés et pour l’emploi, lutter pour l’accès à un logement digne, défendre le cadre de vie et le patrimoine naturel, promouvoir les services publics et la cohésion sociale,...

 

 

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Le Lion d'or de la 68e Mostra de Venise à "Faust" d'Alexandre Sokourov

11 Septembre 2011, 07:15am

Publié par PCF Villepinte

Culture - le 10 Septembre 2011
 

Le réalisateur russe Alexandre Sokourov a remporté samedi soir avec son film Faust le Lion d'Or du meilleur film de la 68e Mostra de Venise.

Cette distinction du plus ancien festival du monde n'avait été attribué à un cinéaste russe qu'une seule fois, en 2003, à Andreï Zviaguintsev pour Le retour. Le Lion d'argent de la mise en scène est revenu au Chinois Cai Shangjun pour Ren Shan Ren Hai (People mountain, people sea). Le jury, présidé par le cinéaste et producteur américain Darren Aronofsky, réalisateur du Cygne noir, a également récompensé du Prix spécial du Jury le film italien Terraferma d'Emanuele Crialese.

Inspiré du grand classique de Goethe, Faust reprend l'histoire archétype du face-à-face avec le diable sous forme d'une méditation sur la corruption du pouvoir. Les personnages, en costumes XIXe siècle, y sont inquiétants et évoluent dans une atmosphère étouffante et nauséabonde de fin du monde, un thème cher à cette 68e Mostra. Le réalisateur russe, adoubé par Andreï Tarkovski dans les années 70, l'a conçu comme le dernier volet d'une tétralogie sur les dictateurs, le pouvoir et la folie humaine, entamée en 1999 avec un portrait fictionnel d'Adolf Hitler. Le film, encensé par plusieurs critiques qui l'ont qualifié de "vertigineux", est placé comme hors du temps. Il suit l'itinéraire du Dr Faust (Johannes Zeiler), gouverné par ses instincts primaires dans une recherche effrénée de pouvoir et d'amour. Tourné en allemand, en Espagne et en Islande, où le réalisateur a fait construire des répliques de villes allemandes du début du XIXe siècle, il se déroule dans une atmosphère grise et jaune étouffante, peuplée de cadavres, de viscères où le malin lui-même, prêteur de gages mi-homme, mi-animal (Anton Adasinskiy) souffre d'ulcères purulents.

Sokourov, 60 ans, dont les premiers films ont été interdits par les autorités soviétiques et qui a en revanche reçu le soutien du Premier ministre Vladimir Poutine pour ce dernier film, affirme que son obsession pour les dictateurs, comme Faust lui-même, remonte à 30 ans. "Dans Faust, tout y est, comme s'il avait été écrit au XXIe siècle", dit-il, en estimant que tous les hommes politiques devraient lire cet ouvrage mythique. Peu soucieux des modes, et ami d'un autre grand cinéaste russe, Nikita Mikhalkov, Sokourov compte une quarantaine d'oeuvres à sa filmographie. Il a filmé les rapports humains (Mère et fils) et les dictateurs (Moloch, Taurus, Le soleil) autant qu'une Russie fantasmée et idéale à ses yeux (L'arche russe).

Vingt-trois longs métrages, tous projetés en première mondiale étaient en lice, dont Carnage de Roman Polanski, donné favori et reparti bredouille.

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Bernard Thibault soutient l'Humanité

11 Septembre 2011, 07:04am

Publié par PCF Villepinte

Bernard Thibault, invité exceptionnel de l'Humanité

Le secrétaire général de la CGT était le rédacteur en chef d'un jour de l'Humanité du vendredi 13 mai 2011, dans les kiosques aussi samedi 14 et dimanche 15 mai 2011.

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“La guerre de classe des Républicains”

11 Septembre 2011, 07:00am

Publié par PCF Villepinte

Wisconsin: manifestation contre les coupes budgétaires dans les finances de l'Etat

Monde - le 10 Septembre 2011

 

Mots clés : Etats-Unis, 11 septembre 2001,

 Le regard de deux syndicalistes sur les Etats-Unis d'aujourd'hui (1/2). L’un est vice-président de l’AFL-CIO la grande centrale syndicale, proche du parti démocrate. L’autre dirige l’action politique d’un syndicat indépendant. Les deux sont d’accord pour dénoncer l’action des Républicains depuis leur victoire au Congrès de novembre 2010. Ils se retrouvent également pour critiquer la nocivité du système politique bipartisan états-unien mais divergent fortement quand il s’agit d’apprécier l’action de Barack Obama et des democrates. Aujourd'hui, Leo Girard.

 

L’un des plus puissant syndicalistes des Etats-Unis est Canadien. Il s’appelle Leo Gerard et préside depuis dix ans aux destinées de United Steelworkers (syndicat des sidérurgistes, fondé en 1942) et de ses 705.000 membres venant de toutes les branches de l’industrie, plus uniquement de la sidérurgie. Il est également vice-président de la grande centrale syndicale AFL-CIO.

Pouvez-vous nous aider à comprendre ce qui est en jeu dans la bataille du Wisconsin, qui a marqué l’actualité depuis le début de l’année?

Leo Gerard. Ce qui s’est passé c’est qu’un gouverneur très à droite, élu lors des élections de mid-term en novembre 2010, et un Parlement lui aussi très à droite ont fait passé des lois restreignant le droit de négociation collective pour les syndicats, limitant l’accès aux soins et aux pensions de retraites pour les salariés, réduisant les fonds pour l’école publique dans le seul but d’accorder des reductions d’impôts aux plus riches. Ce qui s’est passé, c’est qu’en quelques minutes de vote, une poignée d’élus a tiré un trait sur cinquante ans de conquêtes sociales. C’est une véritable déclaration de guerre de classe. Ce n’est pas quelque chose qui devrait seulement inquiéter le mouvement syndical mais l’ensemble de la société car je ne connais pas de société démocratique sans mouvement syndical indépendant, sans droits de négociation.

 

A travers ces attaques contre les syndicats, l’un des objectifs n’était-il pas également de tenter de détruire la base militante financière du parti démocrate afin de gagner 2012?

Leo Gerard. Avant d’aller plus loin, je rappelle que les objectifs des Républicains sont très politiques mais que leurs premières victimes sont les plus fragiles. Pour répondre à votre question: au début, c’était le Wisconsin, puis ça a été l’Ohio, la Pennsylvanie et le New Jersey et l’Indiana. Les gouverneurs tentent d’affaiblir la base du parti démocrate. Ils essaient de décourager les jeunes et les minorité par de nouvelles lois qui obligent à présenter un document d’identité avec photo pour voter. Les Etats-Unis doivent être le seul endroit sur Terre où les responsables démocratiquement élus tentent de rendre plus difficile l’acte de voter…

 

Les pays émergents du tiers-monde sont moins inégalitaires que les Etats-Unis

 

De quels moyens de contre-attaque disposez-vous?

Leo Gerard. Dans le Wisconsin, les gens ont manifesté, ont defilé dans les rues, ont occupé le bâtiment du Capitole à Madison. Mais ce que nous voyons émerger comme stratégie de résistance c’est l’appel au “recall” (précision: tous les Etats américains ne permettent pas cette procédure et les Etats qui l’autorisent ont des règles différentes mais l’idée générale est que des pétitions de citoyens peuvent amener à une « recall election », une élection de rappel au cours de laquelle le sortant visé peut donc être renvoyé, ndlr). Cela se passe dans le Wisconsin, mais également dans d’autres Etats. Cela permettra à la fois aux gens d’exprimer leur ras-le-bol et aux forces syndicales comme autres de se mobiliser, de se donner une plateforme commune pour « reprendre le rêve américain ».

L’une des choses les plus évidentes désormais dans notre société, c’est que l’inégalité y est devenue l’une des plus importantes dans le monde industrialisé. On peut même avancer que les pays émergents du tiers-monde sont moins inégalitaires que les Etats-Unis. Le public américain est en train de s’en rendre compte.

 

Barack Obama a-t-il apporté le « changement » qu’il avait promis durant sa campagne de 2008?

Leo Gerard. Le problème avec cette question, c’est qu’elle nécéssite de comprendre le processus politique aux Etats-Unis. Le président Obama a avancé tout ce qu’il a pu avec la Chambre des représentants de 2008 à 2010 lorsque la majorité était démocrate. Mais les lois les plus progressistes ont été empêchées par la minorité républicaine du Sénat, via la procédure parlementaire du “filibuster” (permettant à un élu d’étendre presque indéfiniment les débats sur une loi, NDLR): les lois sur la réforme des impôts, sur la création d’emploi, sur un plan de relance plus ambitieux, sur l’avancement des droits syndicaux, sur les énergies renouvelables.

Donc, je ne suis pas prêt à blamer Obama. Son travail a commencé pendant la deuxième plus grande crise économique du siècle. C’est quelque chose qu’il a hérité de l’ère Bush. Puis il a dû  faire face à l’obstructionnisme des Républicains.

 

Le système est gangréné par l'argent

 

En France, on pense souvent que les Etats-Unis sont un pays très à droite. Partagez-vous l’idée avec d’autres qu’il existe potentiellement une majorité électorale progressiste?

Leo Gerard. Oui. Je pense que c’est exactement pour cette raison que les Républicains travaillent si durement à tenter d’empêcher les gens de voter. Je crois vraiment qu’une majorité d’Américains, disons l’Américain moyen, est bien plus progressiste que le système et même que le système ne le lui permet. Le problème c’est que le système est gangréné par l’argent. Des groupes financiers, des banquiers, des riches ont déjà bien trop d’influence. Ils permettent d’élire des Républicains sur une base très à droite qui ne reflètent pas les valeurs de l’Américain moyen dont je viens de parler.

Nous en sommes arrivés à un point où le montant d’argent investi pervertit le système. Il mine les intérêts de ce même Américan moyen. Nous avons eu aux Etats-Unis un débat à propos du déficit et de la dette, mais le plus gros déficit que nous devons affronter c’est le déficit d’emplois. Le chômage se situe officiellement à 9%. Mais le véritable chômage, incluant ceux qui ne sont pas comptés, ceux qui sont à temps partiel et ceux dont les compétences et qualités ne sont pas reconnus dans le métier qu’ils exercent, est à 16-17%.

 

Le mouvement syndical n’est-il pas piégé par le système électoral de bipartisme, appelant à voter Démocrate pour battre les Républicains, mais sans pouvoir imposer de conditions ou de contreparties ?

Leo Gerard. Malheureusement, il y a beaucoup trop d’argent dans la politique américaine et l’influence du Capital est forte dans les deux camps. Ceci dit, les Démocrates demeurent plus sensibles aux besoins des familles salariées américaines.

Considérez-vous les sidérurgistes que vous organisez comme des membres de la classe ouvrière ou de la classe moyenne ?

Leo Gerard. Nos membres font partie de la classe moyenne, de cette classe moyenne qui se réduit constamment…

 

  • A retrouver demain:

"Les démocrates ne se battent pas", entretien avec Chris Townsend, directeur politique de l’United Electrical Workers Union

Entretien réalisé par Christophe Deroubaix

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L'ambassade israélienne au Caire violemment attaquée ‎

10 Septembre 2011, 11:13am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 10 Septembre 2011

 

Mots clés : Egypte, Proche-Orient,

 

 

L'ambassade israélienne au Caire, lieu à la fois sensible et symbolique de la paix entre les deux pays conclue en 1979, a été envahie vendredi soir par des manifestants, lors d'une violente manifestation qui a fait trois morts et environ 450 blessés devant ses locaux.

Les manifestants qui ont "envahi" la mission diplomatique ont jeté des documents "confidentiels" depuis un des bureaux de l'ambassade, située en haut d'un immeuble d'une vingtaine d'étages, a indiqué l'agence officielle égyptienne Mena. Des tirs nourris ont été entendus dans le quartier et plusieurs véhicules de police ont brûlé ou ont été endommagés, a constaté un journaliste de l'AFP. Plusieurs centaines de militaires et des dizaines de blindés étaient massés samedi près de l'ambassade, dans le quartier de Guiza, sur la rive ouest du Nil, et l'éclairage urbain a été éteint. L'ambassadeur israélien en Egypte Yitzhak Levanon a quitté tôt samedi Le Caire par avion avec son escorte, a-t-on appris de sources aéroportuaires égyptiennes. L'ambassadeur et sa famille étaient arrivés plus tôt à l'aéroport pour prendre "un avion pour revenir en Israël", selon une autre source aéroportuaire.

Le président américain Barack Obama a exprimé sa "grande inquiétude" au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et a sommé les autorités égyptiennes de protéger la représentation, a annoncé la Maison Blanche. "Le président a exprimé sa grande inquiétude au sujet de la situation à l'ambassade, et de la sécurité des Israéliens qui y travaillent", a déclaré la présidence américaine. M. Obama a aussi "a passé en revue les mesures que les Etats-Unis prennent à tous les niveaux pour aider à trouver une solution à cette situation sans violences supplémentaires, et pour appeler le gouvernement égyptien à honorer ses obligations internationales de protéger la sécurité de l'ambassade israélienne". De son côté, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a téléphoné dans la nuit au secrétaire américain à la Défense, Leon Penetta, et lui a demandé une aide pour aider à protéger l'ambassade israélienne, a indiqué dans un communiqué le bureau de M. Barak.

La Mena cite des témoins, selon lesquels les manifestants auraient envahi une salle dédiée aux archives diplomatiques, un étage en dessous des locaux de la chancellerie. Dans l'après-midi des manifestants armés de marteaux, de barres de fer et de cordes avaient fait tomber un mur de protection érigé ces derniers jours par les autorités égyptiennes devant l'immeuble abritant la mission, déjà visée par plusieurs manifestations. Un manifestant égyptien a réussi ensuite à retirer le drapeau israélien flottant sur l'ambassade, pour la deuxième fois en moins d'un mois.

Les relations entre l'Egypte et Israël traversent une phase délicate, après la mort de cinq policiers égyptiens tués alors que les forces israéliennes poursuivaient des auteurs présumés d'attaques dans le secteur d'Eilat, dans le sud d'Israël, près de la frontière avec l'Egypte, le 18 août. L'Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec l'Etat hébreu, en 1979.

La manifestation devant l'ambassade a fait suite à un rassemblement de plusieurs milliers de personnes dans la journée sur la grande place Tahrir, dans un autre quartier du Caire, pour réclamer davantage de réformes et de démocratie, sept mois après la chute du président Hosni Moubarak et la prise du pouvoir par l'armée. Le Premier ministre Essam Charaf a convoqué une réunion de crise de son cabinet samedi, a indiqué la télévision d'Etat. Le ministère de l'Intérieur quant à lui s'est déclaré en situation d'urgence, et a suspendu tous les congés dans la police.

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Bernard Lavilliers : « N’ayez pas peur de vos rêves fous ! »

10 Septembre 2011, 08:17am

Publié par PCF Villepinte

 - le 8 Septembre 2011

 

 

FÊTE DE L'HUMANITE. Entre la Fête 
de l’Humanité 
et Bernard Lavilliers, c’est une longue histoire d’amitié 
qui remonte 
à 1976, année de sa première prestation 
à La Courneuve. 
Le samedi 17 il sera sur la grande scène. Un rendez-vous 
très attendu 
où il interprétera 
les chansons 
de son dernier album 
Causes perdues 
et musiques tropicales.


On vous sent particulièrement en forme, habité 
d’une formidable énergie 
sur scène alors que vous allez fêter vos soixante-cinq ans en octobre. Quel est votre secret ?

Bernard Lavilliers. En ce moment, j’ai très mal à la hanche parce que je suis tombé de moto je ne sais combien de fois ces temps-ci ! (rires). Mais à part cela, je n’ai pas de problèmes physiques. Surtout, j’aime la scène, je ne suis pas énervé, je possède l’affaire ! Je ne vais pas à fond la caisse tout le temps. Quand j’étais plus jeune, j’y allais comme les chanteurs d’aujourd’hui, mais je chantais aussi des trucs intimistes au milieu du spectacle comme Betty, mais je ne me faisais pas jeter. Dans les festivals, ce n’est pas la peine d’essayer de jouer plus fort que celui d’avant. Je me souviens être passé derrière Iggy Pop aux Vieilles Charrues, qu’est-ce que j’allais faire après cela ? J’ai choisi de chanter On the Road Again seul, d’une façon extrêmement dépouillée. Et ça a très bien fonctionné.

Vous avez fait la Fête de l’Huma en 1976, en 1979, en 1987, en 1992, en 1995, en 2005 et aujourd’hui 
en 2011. C’est une véritable histoire !

Bernard Lavilliers. Oui, cela fait au moins sept fois, et je pense même que j’ai dû la faire avant, en 1975 pour une scène ouverte d’Ivry. Ensuite, je me souviens d’une scène importante qui s’appelait le kiosque où il y avait 10 000 personnes. Puis j’ai fait la grande scène régulièrement. La Fête de l’Huma, cela a été le premier festival musical, au fond, un festival qui ne coûtait vraiment pas cher, où on pouvait voir The Who, Genesis, James Brown, des tas de groupes. En plus, il y a des expos, des auteurs de bouquins ou de poésie qui viennent expliquer leur art, Aragon, que j’ai pu croiser là, Garcia Marquez, plein de gens comme ça. Je me souviens d’une exposition dadaïste que j’ai vue il y a quelques années. Il y a des débats politiques, les restaurants des régions, des stands montés par des gars venus de toute la France. Une ambiance ouvrière, de fête syndicaliste, qu’on ne connaît nulle part ailleurs.

On se souvient de beaux moments artistiques, à l’image de la venue 
de Léo Ferré que vous aviez invité 
à vos côtés sur la grande scène…

Bernard Lavilliers. Ça, c’était en 1992. C’est le dernier concert qu’il a fait puisque Léo est mort en 1993. Un 14 juillet, il faut le faire ! J’avais souhaité faire cette surprise. Il y avait une foule immense, il est arrivé avec un trac fou. Comme il était coquet, il ne voulait pas porter de lunettes, donc il marchait très lentement pour ne pas tomber, on aurait dit un vieux monsieur. Mais dès qu’il a commencé à chanter les Anarchistes et Est-ce ainsi que les hommes vivent, on s’est rendu compte qu’il avait encore la pêche. C’était un grand moment, qui a vraiment touché le public. C’était sur le site de La Courneuve à l’époque, il y avait vraiment beaucoup de monde. C’était très impressionnant !

Aujourd’hui, vous êtes un artiste reconnu, vous multipliez les concerts, ce qui n’a pas toujours été le cas, notamment à vos débuts, où vous avez connu des périodes 
plus noires…

Bernard Lavilliers. J’ai commencé seul avec ma guitare, je me produisais dans des cabarets, des petits lieux. J’avais trente ans, il me fallait un son électrique. J’ai commencé à faire pas mal de concerts à partir de 1975-1976 quand j’ai formé mon groupe avec François Bréant (claviers), Pascal Arroyo (basse), Hector Drand (guitariste), Manu Lacordaire (batterie), Dominique Mahut (percussion). On faisait des petites salles, pour bouffer déjà, pour se faire connaître parce que la radio, il ne fallait pas compter dessus. J’avais de bons musiciens qui apprenaient eux-mêmes à faire de la scène. Une période où on créait notre univers musical.

À quel moment s’est produit le déclic avec le public ?

Bernard Lavilliers. C’est simple : les Barbares, 1976, Fête de l’Huma. Grâce à la Fête, j’ai commencé à vendre pas mal de disques. Je ne passais toujours pas à la radio. Ensuite j’ai fait l’Olympia en octobre, puis une autre fois avec 15e Round, et là, cela a vraiment commencé à décoller. Les gens, à l’époque, étaient très curieux de découvrir de nouveaux chanteurs, moi, Catherine Ribeiro, plus tard Catherine Ringer. C’était une autre époque. La curiosité était plus grande. Aujourd’hui, on préfère voir les valeurs sûres.

"Je voyage en tant qu'homme du peuple, non pas comme une star, ce qui change tout.
Je m'imprègne. Je ne dis pas : il faut que j'écrive absolument"

Deux images reviennent à votre propos, celle de l’artiste né 
à Saint-Étienne, d’un milieu ouvrier, et celle du chanteur aventurier. Laquelle vous est la plus familière ?

Bernard Lavilliers. Les deux. Le fait que je sorte de ce milieu que je connais très bien me permet d’avoir des rapports avec le monde ouvrier dans le monde entier. Hormis la langue, la nourriture, cela marche pareil, au fond. Un mec qui se fait exploiter, il est au courant ! Et la musique m’apporte un truc en plus. En tant qu’artiste, ils connaissent mes convictions politiques. Je suis un mélange de tout cela. Je voyage en tant qu’homme du peuple, non pas comme une star, ce qui change tout. Je m’imprègne. Je ne me dis pas : il faut que j’écrive absolument. Je rôde, je me promène. Je finis par trouver des gens qui me racontent l’histoire du pays, qui me mettent en relation, et finalement, je trouve un thème et des musiciens.

Comment réagissez-vous lorsqu’on voit parfois en vous le héros d’histoires improbables que vous n’auriez pas toujours vécues ?

Bernard Lavilliers. Cela me fait rire parce que personne ne sait vraiment ce que j’ai fait pendant dix ans, même pas la Sécurité sociale. Je suis inconnu au bataillon ! (rires). J’en ai fait des conneries, mais je ne peux pas les raconter. C’est un mélange. Je revenais du Brésil quand j’ai écrit Eldorado. J’étais à la Brasserie du Nord, quand j’ai écrit cette chanson sur un coin de nappe tard dans la nuit. On écrit à partir de ce que l’on croise, des gens, de leurs histoires, ce qu’ils te racontent. Moi, j’agis comme cela.

Le Brésil reste votre pays 
de prédilection ?

Bernard Lavilliers. Oui, à cause de la langue que je possède parfaitement. Que tu sois rouge, blanc, noir… c’est un pays où il suffit de parler la langue pour être intégré. Il y a un truc qu’il faut savoir, c’est qu’il ne faut pas faire d’affaires avec les Brésiliens car on se fait rapidement rouler dans la farine, mais ça ne les empêche pas d’être sympathiques ! (rires).

Est-ce que l’on garde toujours le goût des voyages, avec le temps ?

Bernard Lavilliers. Les premiers qu’on a faits sont essentiels. Quand on a vraiment coupé le cordon ombilical, qu’on ne veut pas rentrer les mains vides ou ne pas rentrer du tout. Quand je suis parti, ce n’était pas pour revenir. On se dit : je vais bien voir, je vais plus loin. Depuis sept ans, j’ai voyagé, mais toujours dans le but d’aller enregistrer. Là, j’ai un peu envie de voyager pour moi. Je n’ai pas arrêté, j’ai fait Carnets de bord, j’ai enchaîné avec Samedi soir à Beyrouth, puis avec Causes perdues et musiques tropicales, plus les tournées qui vont avec. J’ai pu m’arracher une fois de temps en temps assez loin, mais sans pouvoir rester un mois de plus.

Vous reconnaissez-vous dans 
la France d’aujourd’hui ?

Bernard Lavilliers. Dans une partie, oui. Une partie qui a l’intention de ne pas laisser passer. C’est ce que je chante : « Portez-les vos idées, vos visages / Guerroyez les moulins, les nuages », etc. Il ne faut pas oublier qu’on a arraché les quarante heures, les trente-cinq heures, les congés payés. Si on se laisse faire, ils vont nous les reprendre. Je ne suis pas qu’indigné. Il faut proposer une alternative politique, une grille de lecture. Je me sens proche d’une partie. Mais c’est toujours un peu le marais. Les socialistes, je ne sais pas trop ce qu’ils font. La lutte des classes, contrairement à ce que pense le bourgeois et ce que pensaient les gens dans les années 1990, c’est de nouveau à la mode, que je sache. Là, maintenant, il n’est plus question d’augmenter les salaires, il n’y a même plus de discussion.

"Il ne faut pas oublier qu'on a arraché les quarante heures, les trente-cinq heures, les congés payés.
Si on se laisse faire, ils vont nous les reprendre".

« N’oubliez rien de vos rêves fous », 
chantez-vous. Des mots qui semblent faire écho à cette période préélectorale…

Bernard Lavilliers. Le refrain, c’est une sorte de slogan. C’est un peu : « ne vous laissez pas endormir, ne commencez pas à désespérer ». C’est une pure salsa, extrêmement entraînante, facile à retenir. On va voir si les gens vont la reprendre. Ce sera intéressant de la chanter dans le cadre de la Fête.

Que vous inspire l’actualité politique ?

Bernard Lavilliers. Avec toutes ces salades politiques, l’affaire DSK et les suites hallucinantes, tout le monde se lâche. Je ne sais pas, mais la stature d’homme politique je la vois un peu différente. Je crois qu’il y a pas mal de gens qui sont d’accord avec moi. Là, ce que l’on a comme exemple, c’est les « troisièmes couteaux ». Entre Dominique de Villepin qui se prend pour Rimbaud (rires), Nicolas Sarkozy, malheureusement, qui va peut-être encore grignoter… Et même à gauche, je suis désolé, mais j’ai connu de vrais présidents avec une stature. Il était comme il était, mais Mitterrand, il ne parlait pas français comme une vache espagnole ! (rires). Aujourd’hui, les hommes politiques, ils font une faute de français par phrase. C’est grave, ne serait-ce que pour le respect de la langue. Les « troisièmes couteaux », en vérité, ils ne font rien, ils se laissent de plus en plus balader par les fonds d’investissement, par les banquiers qui font ce qu’ils veulent finalement. C’est tellement visible. J’ai l’impression que les gens le voient vraiment et se demandent comment changer, comment faire pour les serrer, ces actionnaires multinationaux. Il faut être radical et ne pas désespérer.

Pour qui seriez-vous prêt à voter ?

Bernard Lavilliers. Je voterai pour Mélenchon, pour le PC. J’ai lu le programme de Mélenchon, les revendications, c’est raide, mais si on veut vraiment… Il faut être appuyé sur une base sociale avec de gros syndicats. Chaque fois qu’ils ont besoin de moi, je vais chanter pour eux, pour attirer l’attention des gens. Il y a un manque de rapport de forces. Mon message, je vais le faire passer à la Fête : « Serrez-vous les coudes et n’ayez pas peur de vos rêves fous ! » Ne commencez pas à être raisonnables, c’est trop tard, parce que les autres ne l’ont pas été, raisonnables. Les causes perdues ne sont jamais perdues. Elles ne sont pas très visibles, il faut les remettre en perspective. Cette Fête de l’Huma, elle va avoir pas mal d’importance.

Il n’y a plus beaucoup de chanteurs, qui, comme vous, sont à l’origine 
de chansons « engagées »…

Bernard Lavilliers. C’est-à-dire que quand ils veulent s’occuper de chansons un peu « engagées », ils n’ont pas la grille de lecture. Les hommes politiques ne m’intéressent plus du tout, mais l’analyse politique m’intéresse toujours, la synthèse. Souvent, quand on essaie d’être politique, le danger c’est d’être caricatural. Ce que je chante dans un texte comme les Mains d’or, c’est une réalité. L’auditeur se sent à la place du mec que je décris : « J’ai cinquante ans, si je me fais virer, qu’est-ce que je vais faire ? Comment je m’en sors dans mon être profond ? »

Quels sont vos projets ?

Bernard Lavilliers. En ce moment, avec un quatuor classique, je suis en train de mettre en musique la Prose du Transsibérien, de Blaise Cendrars. Après la Fête, je vais monter un autre spectacle avec un quartet et moi qui jouerai beaucoup plus de guitare. Un spectacle électroacoustique où je vais raconter des histoires, chanter Night Bird, Eldorado, Voleur de feu, que je n’ai jamais fait sur scène. Et puis, je vais produire le nouvel album de Balbino, qui sortira en septembre chez Naïve. C’est un type qui a beaucoup de talent ! 


Le gringo est dans la place !

L’auteur d’On the Road Again continue 
de tailler la route. Un voyage commencé il y a plus de trente ans par 
cet éternel globe-trotter qui revient avec des sonorités plus tropicales. 
Un cocktail où se mêlent poésie, regard conscient sur le monde 
et musiques latines qu’il fait chalouper sur fond de Spanish Harlem Orchestra et de blues d’Angola. Histoires d’amour, jeux de hasard entre 
la vie et la mort, ligne de cœur 
ou de chance… le Gringo fait part de ses rêveries d’une voix chaude teintée de mélancolie où les rythmes caribéens dansent avec la samba. Une voix qui nous invite à se serrer les coudes et à surtout ne jamais renoncer à nos rêves. Des mots 
qui prendront tout leur sens à la Fête.

 

Achetez vos billets pour la Fête de l'Humanité 2011 ici !

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Les salariés des Fonderies du Poitou Alu protestent contre le"plan de régression sociale"

10 Septembre 2011, 08:08am

Publié par PCF Villepinte

Les salariés des Fonderies du Poitou Alu protestent contre le"plan de régression sociale"

A Ingrandes-sur-Vienne, le groupe Montupet, propriétaire de l'entreprise, n'étant plus capable de répondre aux exigences de Renault, tente d'imposer aux 474 salariés des Fonderies une baisse de salaire de 23% au nom de la "compétitivité". Ils sont en grève depuis vendredi 2 septembre...

Vidéo : Laurence Mauriaucourt

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Florange : Une « démarche spéculative » pour les syndicats

10 Septembre 2011, 08:04am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 9 Septembre 2011

 

 

 

La baisse des commandes avancée par ArcelorMittal Florange pour justifier la fermeture du dernier haut-fourneau ne convainc pas. Les syndicats voient plutôt un moyen dissimulé de maintenir des prix élevés sur les produits finis.

Alors qu’un des deux hauts fourneaux de l’usine d’ArcelorMittal de Florange a cessé son activité le 6 juillet dernier, la direction regrettait hier une baisse de la production. La solution ? Fermer le deuxième et dernier haut-fourneau du site. Une décision annoncée jeudi 8 septembre aux syndicats et qui prendra acte dès le 3 octobre. « La direction espère redémarrer un des hauts-fourneaux au mois de janvier 2012. Autant dire que nous sommes dans une grande incertitude » regrette Edouard Martin, délégué CFDT joint par l’Humanité. Durant la période d’arrêt des machines, la direction ne compte pas investir dans l’entretien des outils. « C’est très grave. Les machines perdront encore en rentabilité » continue Edouard Martin, consterné.

Près 3000 salariés concernés

La direction accuse une baisse des commandes due à la conjoncture économique. Des propos qui exaspèrent Yves Sabbri, secrétaire CGT dans l’entreprise. « Avec un bénéfice net de 2,6 milliards de dollars au premier semestre 2011, le groupe est loin de subir la crise actuelle » explique-t-il. Près de 1000 salariés affectés au haut-fourneau P6 seront mis au chômage partiel ou répartis sur le reste des unités des l’usine. 405 intérimaires seront remerciés avant la fin du mois. Les plus de 300 sous-traitants, en général des petites entreprises, devront également accuser le coup. « Sans les commandes d’ArcelorMittal, beaucoup d’entre eux vont devoir licencier » s’alarme encore Edouard Martin. Le temps de la fermeture, les commandes seront transférées sur le site de Dunkerque. « Quand 1000 salariés de Florange vont chaumer, ceux de Dunkerque feront des heures supplémentaires » continue-t-il. Le site portuaire a toujours été favorisé par sa position stratégique. L’essentiel de la matière première pour la confection de l’acier est acheminée par bateaux.

Loi du marché

La CGT et la CFDT s’accordent sur la démarche stratégique du groupe. Lors du comité central d’entreprise, la direction ne s’est pas attardée sur les détails. « Nous contestons les chiffres des commandes présentés jeudi. ArcelorMittal préfère raréfier la production pour faire augmenter les prix du marché. La marge bénéficiaire prime sur les employés » accuse Yves Sabri. La CFDT dénonce une « démarche spéculative ».

Vendredi à 13h, un mouvement intersyndical se rassemblait sur un passage à niveau pour stopper les marchandises venues du site de Dunkerque. Et  pour interpeller  les élus et les habitants.

 

 

  • À lire :

--> le communiqué de la CGT ArcelorMittal

--> "Si Nicolas Sarkozy revenait à Gandrange..."

--> Gandrange: colère et indignation

--> Arcelormittal: la restructuration de la branche inox inquiète les syndicats

Clémence Glon

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Entretien avec l’Ambassadeur de Palestine Hael El Fahoum

9 Septembre 2011, 16:25pm

Publié par PCF Villepinte

 Entretien avec l’Ambassadeur de Palestine Hael El Fahoum UN ETAT POUR LES PALESTINIENS MAINTENANT

 F.Asensi s’est entretenu avec Monsieur Hael Al Fahoum,représentant de l’Autorité palestinienne en France. Ils ont travaillé ensemble à l’appui que les parlementaires français pouvaient apporter dans les mois à venir à la création d’un État palestinien.

L’ambassadeur a insisté sur l’urgence à créer un État palestinien. La poursuite de la colonisation rend en effet chaque jour sa viabilité plus difficile. Cet État démocratique est le seul à même de mettre fin aux discriminations et garantir la liberté de circulation des Palestiniens.

L’Ambassadeur de Palestine a également estimé que cet État constituerait un cadre pertinent pour faire avancer le processus de paix, et solder les questions du droit au retour des réfugiés palestiniens ou celle des colonies.

François Asensi a assuré l’ambassadeur de son soutien total à ce projet. Le député lui a annoncé qu’il prendrait des initiatives aux côtés des parlementaires communistes et républicains pour obtenir du gouvernement la reconnaissance de la Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de septembre.

 

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