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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Karachi : Hélène Gaubert confirme son témoignage accablant

24 Septembre 2011, 20:59pm

Publié par PCF Villepinte

Thierry Gaubert

Politique - le 24 Septembre 2011

 

Mots clés : Karachi,

 

 

La femme de Thierry Gaubert confirme dans deux interviews que son mari ramenait des sacoches d'argents de l'étranger pour les remettre, notamment à Nicolas Bazire. Dans un même temps, l'étau se resserre autour de Brice Hortefeux.

« Il me disait régulièrement : "Je vais en Suisse chercher de l'argent" » rapporte-t-elle au Monde. Hélène Gaubert explique ainsi les allers-retours en Suisse de son mari, avec Takieddine ou seul. Selon elle, Thierry Gaubert remettait notamment cet argent liquide à Nicolas Bazire, alors directeur du cabinet et de la campagne présidentielle du Premier ministre Edouard Balladur. Elle raconte également que depuis sa déposition, elle a subit pressions et menaces, principalement de la part de son mari. Rappelons que Caubert comme Bazire ont été mis en examen cette semaine.

Thierry Gaubert a en effet eu rapidement connaissance du contenu de l'interrogatoire de sa femme avec la police. C'est Brice Hortefeux qui lui aurait transmit le contenu de la déposition, violant ainsi le secret de l'instruction. Une enquête préliminaire confiée au directeur central de la police judiciaire s'est ouverte à ce sujet. Brice Hortefeux est justement dans le collimateur du juge van Ruymbeke pour son rôle éventuel dans l'arrivée de 15 millions de francs en grosses coupures sur les comptes de campagne de Balladur en 1995. Le juge s’intéresse plus précisément à ses nombreux voyages en Arabie Saoudite, dans le cadre de la vente par la France de frégates pour près de 20 milliards de francs. Hortefeux était alors le chef de cabinet du ministre des Finances, Nicolas Sarkozy. Alain Juppé, ministre des Affaires Étrangères de l'époque, avait jugé ces déplacements « suspects ».

L'opposition commence à s'insurger. Le PCF s'exclame : "La République n'est pas un cloaque ! Plus que jamais, dans cette affaire dramatique et malsaine, justice doit être faite pour déterminer les responsables et punir leurs actes." Le Parti socialiste demande lui directement au chef de l'Etat de s'expliquer.

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La gauche part à la conquête du Sénat

24 Septembre 2011, 20:54pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 8 Septembre 2011

Haute-Assemblée

Mots clés : Sénat, Elections 2011-2012,

 

 

Sur fond de mécontentement vis-à-vis de la politique du gouvernement et du traitement infligé aux collectivités, les grands électeurs que sont les élus locaux pourraient, le 25 septembre, sanctionner le pouvoir et faire basculer, pour la première fois depuis 1958, la majorité sénatoriale à gauche.

Et si le Sénat basculait à gauche ? Pour la première fois depuis l’instauration de la Ve République en 1958, la droite pourrait, lors des élections sénatoriales du 25 septembre, perdre la majorité à la Haute Assemblée. Un événement qui bousculerait la donne dans le pays à quelques mois de la présidentielle de 2012. Ce basculement n’est pas une certitude mais une possibilité… bien réelle. Celle-ci repose tout à la fois sur l’évolution du rapport des forces dans les collectivités territoriales ces dernières années et sur une situation politique où les mécontentements vis-à-vis du pouvoir et du président de la République sont forts et nombreux.

Le malaise des territoires alimente les colères

Quelle est la réalité électorale ? Le Sénat compte aujourd’hui 343 sénateurs (et, après l’élection, 348). Actuellement, 182 sièges sont détenus par la droite, 153 par la gauche et 7 par des non-inscrits. Il se renouvelle, depuis la réforme de 2003, par moitié tous les trois ans. 170 sénateurs remettront en jeu leur mandat et cela dans 44 départements. Ceux qui vont de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, tous ceux de l’Île-de-France, ceux d’outre-mer et six sur douze représentant les Français de l’étranger.

Parmi ces 170 sièges à renouveler, 49 sont au PS (sur les 116 que compte ce groupe), 19 (sur 24) sont détenus par le PCF et le Parti de gauche, 5 (sur 18) par le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE, comprenant les radicaux de gauche et de droite), 19 (sur 29) par l’Union centriste, 67 (sur 147) par l’UMP, 4 (sur 8) par des candidats divers droite. Il suffirait donc que la gauche gagne 23 sièges pour que le Sénat change de majorité. Ce sont les conseillers municipaux, les conseillers généraux et régionaux, les députés… soit 71 890 « grands électeurs » au total qui votent, il faut donc prendre en compte les évolutions politiques sur le terrain. Or, la gauche dirige 20 régions sur 22, plus de 60 % des départements et 457 des 835 communes de plus de 3 500 habitants concernées par le vote, 109 sur 194 villes de 10 000 à 50 000 habitants et 60 % de celles de plus de 50 000. Les conseillers municipaux représentent 95 % des grands électeurs, c’est une réalité qui compte, même si elle doit être tempérée par le fait que 40 % de ces « grands électeurs » ne revendiquent aucune appartenance partisane.

Quant aux raisons de sanctionner ce gouvernement, elles sont nombreuses chez les élus. Une réforme des collectivités territoriales subie et contestée, des regroupements de communes et d’agglomérations à marche forcée, de moindres moyens financiers, des transferts de l’État sans compensations financières équivalentes, un appauvrissement des services de l’État, des services publics fragilisés… (voir ci-contre) Autant de réalités qui alimentent le malaise profond dans les territoires.

Pour la gauche, le temps de l’alternance est venu

C’est cette réalité, associée au mécontentement plus global généré par la politique de Sarkozy, qui amène les forces de gauche à penser qu’un basculement est possible, comme l’affirment Nicole Borvo-Cohen-Seat, pour le groupe communiste et citoyen (lire ci-contre), tout comme Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections. « Le temps de l’alternance est venu au Sénat », affirme-t-il, même s’il tempère aussitôt : « C’est une bataille qui sera serrée. »

À la veille du dépôt des listes (le 21 septembre au plus tard), le paysage à gauche est divers, avec des listes d’union de la gauche dans la plupart des départements comprenant PS-Europe Écologie-les Verts et dans certains cas le Front de gauche, et des listes autonomes de ce dernier dans 24 départements. En région parisienne, le débat se poursuit entre le PCF et le Parti de gauche. À droite, des désaccords entraînent la division comme à Paris. D’où l’appel de Nicolas Sarkozy à « l’unité ». Car si Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat, veut croire à la possibilité de conserver une majorité de plus cinq ou six sièges, il avoue qu’une « une défaite serait sismique ».

De fait, une victoire de la gauche fragiliserait la candidature de Nicolas Sarkozy et placerait l’opposition actuelle, en cas de victoire en 2012, dans une situation inédite : celle de présider le Sénat et l’Assemblée nationale. Mais si la droite sauve de justesse sa majorité, elle ne manquerait pas de crier victoire.

 

ÉLECTIONS SÉNATORIALES, MODE D'EMPLOI

Le 25 septembre , quelque 71 800 grands électeurs désigneront, dans leurs préfectures, 170 sénateurs pour un mandat de six ans. Le Sénat, renouvable par moitié tous les 3 ans, comptera dès cette année 5 sièges de plus, ce qui portera le nombre d'élus à 348.

  • Les circonscriptions concernées

 

  • Les 170 sièges à pourvoir

Le renouvellement triennal de septembre 2011 concerne 170 sièges de sénateurs :

=> L'ensemble des sénateurs de la série 1 seront renouvelés, soit 165 sièges* :

150 sièges dans les départements métropolitains (de l'Indre-et-Loire aux Pyrénées Orientales, ainsi que les départements de l’Île-de-France),
14 sièges en outre-mer (la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon)
6 sièges de sénateurs représentant les Français de l'étranger ;

* à noter qu'actuellement, la série 1 ne se compose que de 163 sénateurs, à la suite des démissions de M. Alain Lambert, sénateur de l'Orne, et de M. Pierre Fauchon, sénateur du Loir-et-Cher, dont les sièges sont vacants.

=> 5 sièges supplémentaires correspondent à l'accroissement graduel de l'effectif sénatorial pour tenir compte des évolutions démographiques.
Un siège supplémentaire a ainsi été attribué aux départements suivants : Isère, Maine-et-Loire, Oise et La Réunion ainsi qu'à la Nouvelle-Calédonie

 

  • Répartition des sièges par groupe politique (au 10 jun 2011)

 

  • Qui vote ?

Source : Sénat.fr

 

Le Sénat n’entend plus les élus. Seconde chambre du Parlement, le Sénat détient, avec l’Assemblée nationale, le pouvoir législatif. Même si, sur tous les textes de loi, les députés, élus au suffrage universel direct, ont le dernier mot. Selon l’article 24 de la Constitution, le Sénat est le représentant des collectivités locales. D’ailleurs, lors des débats sur la réforme mettant en cause ces dernières, l’échange fut houleux, même si au final, la majorité de droite s’est pliée aux exigences de l’exécutif, à la grande colère des élus de terrain.

Max Staat

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Palestine: un moment historique aux Nations Unies

24 Septembre 2011, 20:49pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 24 Septembre 2011

 

New-York, envoyé spécial.

 

 

Mahmoud Abbas soulève l’Assemblée générale de l’ONU en présentant solennellement la demande d’adhésion de la Palestine.

«J’ai remis au secrétaire général Ban Ki Moon la demande d’adhésion comme membre à part entière des Nations Unies de la Palestine sur la base des lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale» C’est ainsi que Mahmoud Abbas, le président de l’autorité palestinienne, a présenté solennellement ce vendredi 23 septembre la requête de reconnaissance d’un Etat palestinien devant l’assemblée générale des Nations Unies. Il a brandi le document au dessus de sa tête et la salle lui a répondu par une longue ovation debout. Signe que la grande majorité des délégués de l’organisation mondiale est convaincue de vivre un moment historique, et de la possibilité, comme l’affirmera un représentant équatorien, «d’enfoncer une nouvelle clé pour la justice à l’égard des peuples.»

« Nous sommes prêts à revenir immédiatement aux négociations sur la base des références fondées sur le droit international et d’un arrêt total de la colonisation », a souligné le président Abbas, précisant qu’avec cette démarche les palestiniens « ne cherchaient pas à isoler ni à délégitimer Israël » mais l’occupation et la colonisation qui «est en train de détruire une solution à deux Etats.». Le pouvoir israélien actuel, a-t-lancé, a «sapé tous les efforts de paix depuis un an»

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a aussitôt réagi en accusant les palestiniens de «bloquer» (sic) les négociations et en plaidant pour un retour aux seuls pourparlers bilatéraux car «la vérité, a-t-il dit, comme l’avait fait Barack Obama 48 heures plus tôt, c’est que nous ne pouvons pas parvenir à la paix par des résolutions de l’ONU.» Le ministre des affaires étrangères israéliens, Avigdor Lieberman, également présent à New – York , a été encore plus vindicatif estimant que le discours d’Abbas constituait «une incitation à la violence.».

Après les pressions pour que le président de l’Autorité palestinienne renonce purement et simplement à sa demande d’adhésion à l’ONU, la partie de bras de fer promet de se poursuivre maintenant avec Tel Aviv, Washington et ses alliés. Compte tenu du maniement des arcanes de la procédure onusienne l’examen de la requête palestinienne pourrait durer plusieurs semaines, voire mois, avant un vote du conseil de sécurité.

Les Etats-Unis sont sur la défensive. Et Barack Obama voudrait mettre à profit ces délais procéduriers pour convaincre un maximum d’Etat membre du conseil de ne pas apporter leur soutien à la reconnaissance de l’Etat palestinien. Et d’empêcher que le cap des 9 voix de majorité requises  ne soit franchit. L’administration Obama s’éviterait ainsi d’avoir à recourir à un veto qui serait désastreux pour l’image des Etats-Unis. Au moment même où ils essayent de reprendre la main sur les pays du printemps arabe après avoir été discrédité par leur soutien sans faille durant des décennies aux dictateurs déchus.

La délégation palestinienne a fait savoir qu’elle se réservait d’examiner « en temps voulu »l’option d’un passage devant l’assemblée générale de l’ONU en cas de rejet du conseil de sécurité ou d’allongement sans fin de la procédure. Si une telle option peut lui permettre d’éviter le blocage de Washington, elle n’ouvrirait cependant la voie qu’à une reconnaissance de la Palestine comme état non membre avec statut d’observateur aux Nations Unies.

Les palestiniens passeraient ainsi tout juste au dessus de leur statut actuel d’entité. Et même cette option là, défendue par Nicolas Sarkozy quand il a présenté les propositions «médiatrices» françaises à la tribune de l’ONU, serait assortie de conditions très restrictives. Il faudrait que les palestiniens s’engagent à ne pas recourir à tous leurs nouveaux droits et singulièrement à celui de porter plainte devant la Cour pénale internationale contre Israël. La colonisation ou les crimes de guerre commis par l’armée israélienne resteraient ainsi intouchables. Ce souhait d’installer un droit international «light» pour les palestiniens suscitait d’ailleurs hier l’indignation de l’ONG de défense des droits de l’homme, Human rignts watch.

L’absence de tout préalable serait l’autre condition invoquée par le «médiateur» Sarkozy pour en revenir à un processus de négociation israélo-palestinien que le chef de l’Etat français verrait déboucher d’ici un an. Traduisez: l’autorité palestinienne serait contrainte d’accepter de discuter en dépit de la poursuite de la colonisation. Chose qu’a clairement refusé Mahmoud Abbas à la tribune.

Ces manœuvres d’arrière-garde qui révèlent en fait l’affaiblissement politique de l’Empire ou de ses affidés plus ou moins proches comme ceux de la Sarkozie, sont dangereuses pour la paix. Elles se heurtent aux aspirations démocratiques et sociales nouvelles qui se sont fait jour parmi les populations de la région. Jusque chez les israéliens qui descendent aujourd’hui par milliers dans la rue pour contester la politique du gouvernement Netanyahu – une politique extrémiste sur le plan de l’économie comme sur celui des droits de l’homme et des peuples. Et c’est d’abord en cela que la démarche du président Abbas rencontre aujourd’hui l’histoire.

Bruno Odent

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Karatchi, Kadhafi, Bourgi : allons enfants de la Patrie !

24 Septembre 2011, 20:44pm

Publié par PCF Villepinte

BKaratchi, Kadhafi, Bourgi : allons enfants de la Patrie !on, récapitulons.

« Karatchi » c’est l’histoire d’une vente d’armes, de sous-marins plus exactement. Un des intermédiaires de l’opération, Takieddine de son nom, est soupçonné d’avoir contribué au financement illicite de la campagne de Balladur, dans laquelle Sarkozy s’était engagé, pariant sur le mauvais cheval. Les intéressés contestent. La justice poursuit : qu’elle est vilaine ! Potentiellement concernés : outre Ballamou, son bras droit de l’époque, Nicolas Sarkozy, ses fidèles Bazire et Gaubert, et j’en passe.

« Kadhafi » c’est l’histoire du bombardement aveugle et du massacre systématique du peuple libyen par l’OTAN. Mais avant cela, c’est une affaire de fric. Apparemment, lorsqu’on était copains comme cochons, on faisait du business avec la Libye, et Monsieur Takieddine, selon les infos diffusées par Médiapart, était l’un des principaux intermédiaires. Ajoutez à cela que le fiston du Guide libyen himself dit avoir les preuves du financement occulte de la campagne présidentielle de Nicola Sarkozy… Les concernés démentent. Médiapart enquête. Potentiellement touchés : Sarkozy, Hortefeux, Guéant, Copé…

« Bourgi » c’est l’histoire d’un mec, avocat de profession, qui, pris d’une crise subite de bonne foi (c’est un truc qui ne pardonne pas, semble-t-il), aurait « confessé » avoir porté tout un tas de mallettes de fric africain à Chirac et Villepin. Il est copain avec Sarko, et jure que ça s’est arrêté avec lui. Que nenni, répondent les autres, rien n’a changé dans la Françafrique…. Calomnies, assène la Chiraquie à coups de procès en diffamation. Personnes concernées : le pouvoir chirako-sarkozyste dans son ensemble.

Et pour agrémenter d’une chansonnette ce beau spectacle, Jean-François Copé vient d’entonner une Marseillaise martiale de derrière les fagots. Il propose, sans déconner, que les jeunes français et les candidats à la naturalisation prêtent un « serment d’allégeance aux armes de la France ».

Disons tout d’abord que, si les dîners chez Monsieur Takieddine lui en laissent le loisir, Monsieur Copé pourrait avantageusement jeter un coup d’œil à la Constitution Française. Il apprendrait que la République a un seul symbole officiel : le drapeau tricolore (art. 2 al. 2 : « L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge »). C’est vrai qu’à l’époque de la Royauté, il y avait de jolies armoiries, ou « armes », glorifiant la maison de France. Mais la République, précisément, a choisi de ne jamais officialiser aucun emblème (autre que le drapeau). Nom d’un banquier, le patron de l’UMP ignorerait donc qu’il n’y a plus d’« armes de la France » ! Ou alors il confond avec la faucille et le marteau ?

Le plus marrant dans cette affaire, c’est que pour essayer de sauver la face devant les journalistes, le big boss de l’UMP a fait mine de viser l’allégeance à l’« armée françaises » et non plus aux « armes de la France » (qui n’existent pas), ce qui est encore plus bouffon. Et oui, car les obligations relatives à la défense nationale sont déjà fixées par la loi, et ce n’est pas avec un serment qu’on les rend applicables !

Pour ajouter au micmac, ces génies de l’UMP ont essayé de défendre leur usine à gaz en disant qu’ils s’inspirent du modèle américain ! Or, c’est doublement grand-guignolesque. D’une part, les ricains font leur serment d’allégeance un peu partout, et spécialement à l’école : ça n’a rien à voir avec la nationalité, et des milliers d’écoliers non-américains prêtent ce serment chaque année, sans acquérir pour autant la nationalité ricaine. D’autre part, le serment en question consiste à prêter allégeance au drapeau américain (voici le texte en entier, pas laïc pour un sou : « I pledge allegiance to the flag of the United States of America, and to the republic for which it stands, one nation under God, indivisible, with liberty, and justice for all »). La référence au modèle américain prouve donc que c’était bien un serment aux « armes » françaises (inexistantes en droit, et substituée par erreur au drapeau) qui était visé par le projet UMP, et non un serment aux armées.

 

Il aurait pourtant suffi simplement que Copé parle de temps en temps avec ceux qui rédigent son programme, pour éviter ces obscénités. Car au bout du compte, on se retrouve avec le patron du « parti au pouvoir » qui propose rien de moins que de prêter allégeance à l’armée française, et à ses armes, une main sur le cœur et l’autre sur une ogive nucléaire. Heureusement que plus personne ne les prend au sérieux !

 

Glop Lerouge

Secrétaire de Section 

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Le T-ZEN3 ne doit pas être livré aux intérêts mercantiles des grands groupes privés !

23 Septembre 2011, 22:06pm

Publié par PCF Villepinte

Transports :

Le T-Zen 3 est un projet de transport en commun en site propre qui circulera, à l’horizon 2015, de Paris (Porte de Pantin) jusqu’aux Pavillons-sous-Bois (gare de Gargan).

Outre son tracé, aujourd’hui soumis à débat public, les usagers, les élus locaux et les citoyens doivent également pouvoir être associés au choix du mode d’exploitation de cette future ligne de transports collectifs, sur un axe stratégique pour l’ensemble du Coeur de la Seine-Saint-Denis.

Le tracé du T-Zen 3 reprend en effet 97 % de l’itinéraire des 147, 151 et 330 sur un tronçon portant l’essentiel de la charge de ces lignes, aujourd’hui exploitées par la RATP et dont celle-ci détient les droits de ligne jusqu’en 2024 aux termes de la loi ORTF. Le STIF et son Président Jean-Paul Huchon laissent aujourd’hui ouverte la possibilité d’une mise en concurrence de l’exploitation.

 

Hors, rien ne contraint le Président socialiste de la Région à mettre la RATP en concurrence pour l’exploitation du T-Zen3.

La preuve ?

 

 

 


22 septembre 2011

L’exploitation de ligne T-Zen 1 a été attribuée par le STIF à la société Veolia pour une durée de six ans (décision du c.A. du STIF en date du 9 décembre 2009) sans appel d’offre ni mise en concurrence, en vertu du fait qu’elle possédait les droits des lignes roulant antérieurement sur une partie de l’itinéraire de la nouvelle ligne créée.

La même décision peut être prise au profit de la RATP pour le TZen3, ce qui lèverait d’ailleurs toute ambiguïté quant a la vision que porte la Région sur le devenir du réseau de surface, historiquement exploité par la RATP.

Le STIF, comme il l’a appliqué après le vote de la Loi ORTF en faveur de Veolia pour le T-Zen1, peut choisir d’attribuer en "gré à gré" l’exploitation du T-Zen 3, à la RATP, partenaire de l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France depuis 62 ans. L’application du règlement européen OSP et la mise en concurrence de la RATP avec des opérateurs privés ont en effet conduit à une dégradation de la qualité de service rendu aux usagers, au nom d’une prétendue compétitivité et de la réduction des coûts qu’elle impose.

Cette logique de concurrence et de privatisation est peu conforme aux intérêts des usagers des transports et des territoires. Le STIF et sa Présidence doivent mettre le service public au coeur de la politique régionale de transports, en s’appuyant sur les opérateurs publics existants, en démocratisant les choix en matière de politiques de transports publics et en mobilisant de nouveaux financements, en particulier au travers du Versement Transports.

Dans cette perspective, les groupes des élus communistes des communes directement concernées par le tracé sont porteurs d’un voeu dans chaque conseil municipal et au Conseil général, demandant que le STIF et son Président Jean-Paul Huchon inscrivent l’exploitation par la RATP du TZen3 dans le contrat STIF-RATP en cours de négociation et dont l’entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2012.

Alors que la droite et N. Sarkozy mettent tout en oeuvre pour démanteler les services publics, la gauche doit plus que jamais assumer ses responsabilités et faire un choix sans concession : celui du service public !


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A New York, les Indignés tiennent bon malgré les violences

23 Septembre 2011, 22:01pm

Publié par PCF Villepinte

Photo de Päul Weiskel

Monde - le 23 Septembre 2011

Mots clés : Indignés, Etats Unis,
 

 

Les quelques centaines de militants qui ont investi un parc près de Wall Street le weekend dernier pour dénoncer la dictature financière sont toujours en place, et ce malgré des violences policières et un silence médiatique scandaleux.

L’opération « Occupy Wall Street » a pris ses marques et s’organise. Ils se sont appelés les 99 pourcents, en opposition aux 1% de riches qui accaparent le pouvoir. Les revendications sont claires : fin des inégalités sociales, de la censure, de la corruption, de la guerre, de l’impérialisme américain… Et le soutien à Troy Davis est venu se greffer dessus. Les militants se disent solidaires des révoltés grecs et des Indignados espagnols, et essayent de faire grossir le mouvement sur tout le continent nord-américain. Ils expliquent bien que toutes leurs décisions sont prises à l’unanimité, avec des prises de paroles directes dans la droite lignée des mouvements des Indignés européens.
Des groupes de réflexion s’organisent également, avec des débats et de véritables moments d’éducation populaire. Par exemple, les rendez-vous de ce vendredi soir portent sur l’histoire des socialismes, leçon donnée par Stanley Aronowitz un éminent professeur de sociologie, et sur la classe ouvrière.

La mobilisation tient, totalement pacifique, malgré la répression policière. Le forces de l’ordre ont frappé plusieurs manifestants, faisant des blessés (voir la vidéo ci-dessous) et ont interpellé plusieurs d’entre eux. Une scène hallucinante alors que Barack Obama ne cesse depuis des mois de réclamer le droit à manifester librement dans les pays arabes… D’autres se sont également fait interpeller lors de la marche pacifique en soutien à Troy Davis. Les policiers s’en seraient pris également aux quelques (trop rares) journalistes présents.

Un peu en marge du mouvement, des hacktivistes se revendiquant Anonymous ont promis des attaques informatiques pour se « venger » des violences policières. Ce « Day of Vengence », devrait être samedi 24. Ils promettent plusieurs attaques en dénis de service, y compris sur des banques de WallStreet. Etrange choix de date, puisque la bourse de New York est fermée le samedi.

Pierric Marissal

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Affaire Karachi : Copé et Hortefeux éclaboussés

23 Septembre 2011, 21:59pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 23 Septembre 2011

 

Mots clés : Karachi,

 

 

Révélations, documents, mais aussi ex-femmes vengeresses qui balancent… Il y a comme un vent de panique à l’UMP, d’autant qu’après Sarkozy, c’est aujourd’hui deux nouveaux hauts pontes du parti qui sont cités dans l’affaire Karachi.

On s’en doutait un peu depuis que Mediapart avait publié toute une série de photos de vacances présentant Copé, Hortefeux et Takieddine comme cul et chemise à la plage et en visite de sites archéologiques au Liban. On les y voit bras dessus, bras dessous, et ce malgré le fort aspect « auvergnat » de Ziad Takieddine. Mais bon, « quand il y en a un, ça va » disait Hortefeux. Si Mediapart protège très justement ses sources, on peut supputer que ces photos très privées proviennent de l’ex-femme de Takieddine, avec lequel il vit un divorce compliqué. Coïncidence, Thierry Gaubert, proche collaborateur et ami de Sarkozy (voir Nicolas Sarkozy a chaud à son immunité) est lui aussi dénoncé par son ex-femme dans la même affaire : la princesse Hélène de Yougoslavie rapporte à la police que son ex-mari était allé en Suisse avec ledit Takieddine chercher des "valises volumineuses" d’argent liquide.
Brice Hortefeux a eu visiblement accès au procès verbal de la princesse et en a informé le principal intéressé, ce qui constitue une violation du secret de l’instruction. Le Monde a pu mettre la main sur quelques extraits de cette conversation qui a eu lieu le 14 septembre : "Elle balance beaucoup apparemment Hélène", "Je te raconterai, lui rapporte-t-il gêné d’en  parler au téléphone, mais ils ont énormément de chose ". Thierry Gaubert a reconnu lors de sa garde à vue en milieu de semaine, avoir ouvert à l'étranger des comptes bancaires destinés à accueillir des fonds non déclarés, confiés par Takieddine.

Quant à Jean-François Copé, il apparait sur les livres de comptes du même Takieddine. Selon Mediapart, il aurait bénéficié de « largesses » en nature de la part du milliardaire libanais. Et alors qu’il était ministre du Budget, il aurait servi Takieddine dans plusieurs litiges fiscaux.

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Fillon / retraite à 67 ans : « nouvel acte de soumission aux spéculateurs »

23 Septembre 2011, 21:52pm

Publié par PCF Villepinte

 
 Fillon / retraite à 67 ans : « nouvel acte de soumission aux spéculateurs »
Dernier acte en date de soumission de l'Exécutif au Médef et aux spéculateurs : reculer une nouvelle fois l'âge de la retraite.

 

Pour faire passer la pilule indigeste à l'opinion publique, le Premier ministre prend prétexte de « l'alignement sur l'Allemagne ». Mais il omet sciemment de préciser que le départ à taux plein peut se faire au bout de 35 ans de l'autre coté du Rhin, contre 41 ans et demi désormais en France. Subtile différence...

Le bras d'honneur du gouvernement aux salariés, à l'automne dernier lors du passage en force de la réforme des retraites n'a pas suffit. Monsieur Fillon cherche maintenant à imposer de fait la retraite à 67 ans en prétendant qu'elle est inévitable. Son projet d'alignement sur l'Allemagne entraînera une régression sociale et économique pour les deux pays.

Cet enfermement dogmatique qui consiste à se coucher devant les seuls intérêt du capital mène notre pays droit dans le mur. Il y a urgence à changer de logique !

Le financement de nos retraites peut être assuré dans l'immédiat en faisant cotiser les revenus financiers et spéculatifs au même niveau que les revenus du travail salariés. C'est par la reprise en main de l'économie par les citoyens et les salariés, pour qu'elle réponde aux besoins sociaux, au pouvoir d'achat, à la création d'emploi... que nous sortirons de la crise.

L'humain d'abord, pas les marchés financiers !

 

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Multimedia Bernard Thibault : la Fête, c’est une histoire personnelle, avant d’être militante

18 Septembre 2011, 18:16pm

Publié par PCF Villepinte

Présent sur la Fête, notamment pour animer débat sur l’actualité, les enjeux et les revendications sociales de la rentrée 2011, le secrétaire général de la CGT nous raconte son attachement à la Fête, et au journal.  

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Edgar Morin : « ce qui est important, c’est que les débats se situent au cœur d’une fête »

18 Septembre 2011, 18:13pm

Publié par PCF Villepinte

Le grand sociologue et philosophe Edgar Morin était à la Fête de l’Humanité dans le cadre des universités populaires. Il apprécie la Fête, et le fait que les valeurs de laïcité et d'émancipation soient en son cœur.

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