La France se maintient sur le territoire Libyen
Des militaires français et britanniques, opérant en civil, seraient bel-et-bien déployés depuis plusieurs semaines
sur le front Est, aux côtés des rebelles libyens. Pourtant mercredi, Sarkozy, avait contesté la présence des forces spéciales sur le terrain, affirmant qu'il n'y avaient pas de troupes
françaises au sol.
La résolution 1973 du Conseil de sécurité, votée en mars dernier, limite l'action des Occidentaux à la voie aérienne, mais l’appui de ces derniers aux rebelles n’est pas seulement venu du ciel. C'est une révélation de l'AFP ce matin qui confirme cette violation de la résolution par les Français et les Britanniques. Les troupes des deux pays seraient installées dans l'enceinte de la raffinerie à l'arrêt de Zuwaytinah, à environ 150 kilomètres au sud-ouest de Benghazi, le siège du Conseil national de transition. Ils auraient pris leurs quartiers dans deux conteneurs en bord de mer. Les Français occupant l'un d'entre eux, le long de l'une des anciennes pistes d'atterrissage de la raffinerie.
Des Français qui ne semblent pas décidés à quitter le pays. Mercredi, Nicolas Sarkozy recevait à l'Élysée, le Premier ministre du Conseil national de transition, Mahmoud Jibril, lui annonçant que la France allait continuer son appui militaire jusqu'à ce que le colonel Kadhafi et ses proches ne représentent plus "une menace pour le peuple libyen". Se posant en leader, Sarkozy, a également affirmé, la tenue d'une conférence des "amis de la Libye" à Paris le 1er septembre, précisant qu'il s'agirait d'"une grande conférence internationale pour aider la Libye libre de demain".
Les rebelles qui n'ont toujours pas mis la main sur Kadhafi ont promis une récompense de 1,7 million de dollars pour la tête du "Guide" libyen, mort ou vif. Dans le même temps, les combats se poursuivent dans la capitale, tandis que l'après Kadhafi se met en place présageant une ingérence accrue des puissances occidentales.
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