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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Régionales:Paroles de candidats

8 Février 2010, 23:49pm

Publié par PCF Villepinte

Augusta Epanya, syndicaliste, candidate sur la liste "Ensemble pour des régions à Gauche..." conduite par Pierre Laurent et Marie-George Buffet

 

"Fortement impliquée dans le mouvement social sur le front du droit au logement, de la défense des services publics, aux côtés de mes collègues travailleurs sociaux pour l’accès de tous à l’ensemble des droits sociaux, je me bats.

Mon combat, c’est aussi 30 ans d’engagement, de lutte pour l’instauration de la démocratie en Afrique (Cameroun plus particulièrement), l’arrêt du pillage des matières premières du continent par les multinationales françaises dont un des chefs de file est monsieur Bolloré (ami de Sarkozy), la cessation du soutien aux dictateurs africains par l’état français, autant d’éléments qui contraignent la jeunesse du continent à émigrer au péril de leur vie.

Je m’engage sur cette liste pour une gauche résolument à gauche, qui prend ses responsabilités en défendant avec détermination le monde du travail (ainsi que tout ceux qui en sont exclus).

Une gauche ouverte, déterminée, colorée, immergée dans toutes les luttes de notre département, engagée dans la construction de rapports nord/sud respectueux des intérêts de tous les peuples de la planète et oeuvrant à l’émergence de gouvernements progressistes. "

 


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Docteurs Folamour des marchés et des banques

8 Février 2010, 23:38pm

Publié par PCF Villepinte

Pigs
ecopc.jpgCe sont maintenant les marchés sauvés avec l’argent des peuples qui entendent étrangler ces mêmes peuples.

Par Maurice Ulrich

Les Pigs, les porcs. C’est ainsi que les Docteurs Folamour des marchés et des banques désignent désormais les pays les plus fragiles de la zone euro en jouant sur leurs initiales. Portugal, Irlande, Grèce, Espagne (Spain en anglais). Les porcs !… Dans la véritable guerre financière qui vient d’entrer dans une nouvelle phase avec l’agression des marchés contre les États et les peuples, les mots en disent long. Mépris, humiliation, dépréciation, c’est le vocabulaire des soudards, fussent-ils en cravate et col blanc, à l’égard de ceux qu’ils entendent saigner.

Que se passe-t-il ? Les grands investisseurs, ceux qui prêtent aussi aux États, spéculent désormais sur la dette publique des plus fragiles pour exiger une rentabilité accrue de leurs investissements, au nom des risques encourus, évalués par les fameuses agences de notation, liées à ces mêmes grands investisseurs et qui décident de la santé et du degré de solvabilité des États. C’est une machine infernale, puisque sa logique veut que plus un pays va être en difficulté, plus il paiera cher sa survie financière, et plus il devra faire peser sa dette sur ses habitants. La couverture des risques elle-même, sous forme d’assurances, est aussi un produit financier sophistiqué qui se négocie. D’où l’intérêt d’en rajouter sur les risques et de susciter la panique sur les marchés. En attaquant la Grèce la semaine passée, les marchés ont fragilisé toute la zone euro, provoquant la baisse de l’euro lui-même et la chute des Bourses.

Voilà donc, selon les termes de l’éditorialiste des Échos, « la troisième crise, la vraie ». C’est, hélas, sans surprise ! Depuis des mois la perspective d’un krach obligataire, c’est-à-dire d’un moment où les États ne pourraient plus payer, a pris corps. Le sauvetage des banques et du système financier, qui a coûté des milliards, a accru leur endettement, et c’est maintenant les établissements et les marchés qu’ils ont sauvés avec l’argent des peuples qui entendent les mettre à genoux en étranglant toujours plus ces mêmes peuples.

Mais qui a véritablement tiré les leçons de ce qui s’était passé ? Rappelons-nous après le premier G20 sur « la régulation financière », les commentaires avisés des économistes en cour. C’était en marche. Le capitalisme moralisé allait prendre la mesure de ses responsabilités à l’égard de la planète. Comme s’il fallait compter sur les capitalistes et leurs gouvernements pour remettre en cause le capitalisme ! La restauration de la croissance financière des requins du CAC 40 s’est payée en centaines de millions de chômeurs dans le monde, en appauvrissement dramatique des plus pauvres. Les dettes publiques des États vont se payer en plans de rigueur. N’est-ce pas déjà ce qui est en train en France, où le chef de l’État et son gouvernement ont pris les devants ? Mais ce n’est qu’un début.

En première ligne, la Grèce résiste. Une grande manifestation aura lieu mercredi à Athènes, à la veille d’un sommet économique européen. Oh, sans doute va-t-on y parler de nouveau régulation, politiques communes, coopérations, on va sans doute s’y préoccuper de la Grèce et de comment la sauver ou comment s’en débarrasser. Car il est loin le temps béni de l’Euro miraculeux ! Mais il faut des actes et des actes forts. Les marchés sont puissants. Ils ne sont pas intouchables. Le capitalisme est désormais un roi nu et il a un problème. L’opinion publique et les peuples.

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Etats généraux du logement

8 Février 2010, 16:58pm

Publié par PCF Villepinte

Plusieurs centaines de participants aux Etats généraux du logement le 6 février à Ivry              lundi 8 février 2010


Urgence de solutions, urgence de mobilisation... pour l’ANECR, qui organisait le 6 février à Ivry, en partenariat avec le PCF et le PG, les Etats généraux du logement, de l’habitat et de la ville, "c’est bien de l’urgence d’une autre politique que celle menée actuellement par le gouvernement qu’il s’agit quand "3,5 millions de personnes ne sont pas logées, ou mal : 1,3 million de personnes sont demandeuses de logements sociaux : 100 000 sont sans abri et 100 000 familles sont menacées d’expulsion locative".JPG - 28.4 ko

En témoigne la présence de plusieurs centaines d’élus venus de toute la France et de très nombreux militants associatifs (CNL, DAL, Fondation Abbé Pierre, CGT...) mais aussi de grands témoins architectes, urbanistes, directeurs d’office HLM, chercheurs.

 
En ateliers le matin, en séance plénière l’après midi, les débats ont permis de construire des propositions alternatives pour "passer de la nécessité au droit". Les Etats généraux ont proposé l’exigence de l’abrogation de la loi Boutin, le gel des loyers dans tous les secteurs locatifs, l’abrogation de l’expulsion, le lancement en urgence de la construction de 180 000 logements sociaux par an et le respect de la loi SRU imposant 20 % de logements sociaux dans chaque ville.
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Concernant les moyens financiers, il est proposé de mettre en place dès 2010, un collectif budgétaire de 2 milliards d’euros financé par la suppression des aides fiscales à la spéculation immobilière.

A l’issue des débats, les Etats généraux ont décidé de s’adresser à l’ensemble des forces sociales et politiques à travers une "Adresse", invitant à construire ensemble une nouvelle politique du logement pour la France.
Les participants se sont ensuite séparés en se promettant de nombreux rendez-vous pour faire vivre l’esprit et les propositions des Etats généraux : 1er rdv le samedi 13 mars à Paris et dans toute la France pour les multiples manifestations s’opposant à la reprise des expulsions locatives.

"Au delà de nos débats, il y a urgence de résistance et de luttes"...

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requisition de logements privés

8 Février 2010, 07:09am

Publié par PCF Villepinte

Réquisition de logements : les français disent oui

Selon l’IFOP, 69 % des Français se déclarent favorables à la réquisition des logements privés. Un large consensus qui témoigne de l’ampleur de la crise du logement. Si la gauche se rassemble, la droite quant à elle se divise sur le sujet.

La question fut sans ambages, les résultats sans appel. Interrogé sur « la réquisition par les pouvoirs publics des logements privés inoccupés », 69 % des Français s’y déclarent favorables. 30 % se veulent opposés car cela constituerait « une attente au droit de propriété ». Voilà ce que révèle une enquête réalisée par l’IFOP pour l’Humanité (voir ci-contre). En filigrane apparaît la préoccupation des Français pour le logement. « Nous le savons les Français sont sensibles à ce sujet », prévient Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion et stratégies d’entreprise à l’Ifop. Pour lui, trois raisons expliquent des résultats si nets : « Premièrement la crise du logement, ensuite le travail des associations qui a contribué à populariser le problème des réquisitions. Enfin, le contexte actuel. Devant un tel écart de richesse entre les Français, la précarité devient de plus en plus inacceptable par la majorité d’entre eux », analyse-t-on du côté de l’Ifop.

Principal « supporter » de cette mesure donc, les jeunes. Chez les moins de 35 ans ils sont 80 %, et 84 % pour la tranche des 18-24 ans, à penser à la réquisition comme solution au mal logement. Á l’autre de bout de cette pyramide des âges, les 65 ans et plus, on remarque le plus grand nombre de réfractaires, avec 42 % d’opinions défavorables. Une situation qui s’explique « par les difficultés plus grandes pour la jeunesse à se loger », confie le directeur adjoint de l’Ifop. Concernant les activités professionnelles, là encore les retraités sont en léger recul avec 61 % d’adhérents à la réquisition alors que le chiffre culmine à 80 % chez les employés, 78 % pour les artisans ou commerçants et 75 % chez les ouvriers. Sur l’échiquier politique, la surprise provient des rangs des sympathisants de l’UMP : ils sont 49 % à se déclarer favorables à la réquisition. Á gauche, le score est particulièrement élevé avec 80 %. Le pic est atteint par les proches du Front de gauche avec 86 % d’avis positifs. Du côté des associations, le sondage est accueilli avec « enthousiasme ».

Pour Julien Bayou, porte-parole du collectif Jeudi noir, ces résultats sont « une agréable surprise ». « Je ne m’attendais pas à un score aussi élevé », explique-t-il. Selon lui, une conclusion s’impose : « Ce sondage prouve que Nicolas Sarkozy mène une politique à l’encontre de l’intérêt général et contraire aux préoccupations des Français. Il va falloir s’intéresser sérieusement à leurs problèmes. Nous poursuivrons nos actions. » Á la Fondation Abbé Pierre, on se veut plus prudent. Pour Patrick Doutreligne, délégué général, « ces résultats sont une bonne chose. Pour la première fois, le droit au logement est à la mesure du droit de propriété. La réquisition est une mesure forte et symbolique. Si à l’avenir elle est appliquée, attention de ne pas créer des réactions contraires, une crainte ou une frilosité chez les propriétaires qui rendrait encore plus difficiles les conditions d’accès à la location. Á la fondation, nous lions cette question avec la mise en place possible d’une taxe de vacance des logements ». Selon Jean-Claude Amara, responsable de Droits devant ! et cofondateur de l’association Droit au logement (DAL), ces résultats confortent l’idée d’un « large consensus populaire, au-delà des clivages politiques ». Et de rappeler : « Déjà en 1990, lors de la création du DAL, nous avions le soutien des Français. Il y a une récurrence de l’opinion pour l’application de la loi de 1945 sur les réquisitions mais, hélas, aussi une récurrence des pouvoirs publics à ne pas appliquer cette loi du général de Gaulle. Qui, d’ailleurs, n’était pas réputé pour être un fervent gauchiste. » Un large consensus qui gagnerait à être relayé politiquement : « Si la gauche s’empare du débat, cela posera de grandes difficultés au gouvernement aux prochaines élections régionales », conclut Jérôme Fourquet.

Lionel Decottignies

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François Asensi apporte son soutien aux salariés de Pier Import

8 Février 2010, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

    

 

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              François ASENSI                                                                      

              Député de Seine-Saint-Denis

            Villepinte – Sevran - Tremblay                                        Paris, le 5 février 2010

 

 

Communiqué                                                            

 

 

 

 

L’inadmissible mépris de l’actionnaire

pour les salariés de Pier-import à Villepinte

 

 

Après avoir alerté l’opinion publique sur les conditions de leur licenciement, les 150 salariés de Pier-Import attendaient de la rencontre avec l’actionnaire principal de l’entreprise, mercredi après-midi, considération et respect.

 

Les salariés espéraient qu’une discussion de vive-voix ferait ressortir la faiblesse de l’indemnité de licenciement. Quel avenir envisager avec 1000 euros, quand on a donné 7 ans de sa vie à l’entreprise ?

 

Or, l’actionnaire a répondu à la détresse des salariés par une fin de non-recevoir, en ne se présentant pas devant les élus du personnel.

 

Cette attitude inadmissible nourrit la colère des salariés. L’employeur doit assumer ses responsabilités et examiner toutes les options permettant de sauvegarder l’emploi, notamment au travers de reclassements.

 

J’apporte tout mon soutien à la lutte des salariés et à leur refus d’une indemnité de licenciement dérisoire.

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Hommage aux neuf victimes de Charonne

7 Février 2010, 19:35pm

Publié par PCF Villepinte

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La grève des profs gagne du terrain dans le 93

7 Février 2010, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

Rassemblés hier devant la mairie d’Aubervilliers, environ 150 professeurs et élèves de plusieurs établissements ont marqué leur opposition au démantèlement du service public.


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Tout est parti de la cité scolaire Henri-Wallon, à Aubervilliers. Lundi dernier, une vingtaine de professeurs ont voté la grève contre la suppression de 16 000 postes dans l’Hexagone et pour l’amélioration des conditions de travail. « Il fallait bien qu’un établissement ouvre le bal. Aujourd’hui, on est 60 % de collègues en grève », explique Loris Castellani, professeur d’histoire-géographie au collège Henri-Wallon. Depuis, six autres établissements les ont rejoints  : le lycée Le Corbusier, le lycée professionnel Jean-Pierre-Timbaud, le collège Jean-Moulin et le collège Diderot à Aubervilliers, le lycée Paul-Éluard à Saint-Denis, le collège Gabriel-Péri à Pantin et le lycée Jacques-Brel à La Courneuve. Déterminés, les professeurs semblent n’avoir plus rien à perdre. « Dans la Seine-Saint-Denis, nous sommes les plus mal lotis. Nous devons faire face à des situations d’élèves en grande difficulté. Comment peut-on imaginer, dans un contexte de chômage à la hausse, que le gouvernement supprime des postes dans l’éducation nationale  ? » s’insurge Camille Jouve, professeur d’histoire-géo. Les classes surchargées, le non-remplacement des personnels, la précarité programmée… Tout cela va à l’encontre d’une certaine idée du service public à laquelle les grévistes sont très attachés. « Nous ne sommes pas là pour cautionner la réussite de quelques-uns et faire de la garderie pour les autres. Le gouvernement veut institutionnaliser un système à deux vitesses », renchérit Camille.

Au milieu des pancartes contre la casse de la formation, Laurent Igheroussene, prof de maths à Henri-Wallon, explique sa surprise de voir autant d’établissements rejoindre le mouvement  : « Nous nous sommes rendus dans les collèges et les lycées alentour pour expliquer notre grève. Les collègues sont à bloc, prêts à se mobiliser parce qu’ils n’en peuvent plus. »

Devant la mairie, les professeurs, qu’ils soient syndiqués ou non, partagent le même sentiment  : « On ne peut pas laisser faire le ministre sans rien dire. Si les mobilisations ponctuelles organisées par les syndicats ne donnent rien, cela ne doit pas nous empêcher de réagir et de nous mettre en grève illimitée s’il le faut », explique une enseignante du lycée Le Corbusier. Ce mouvement encore très localisé, soutenu par la FCPE, la CGT éducation et le Snes, marque peut-être le début d’une mobilisation plus large. « Ça fait un moment que ça frémit, lance au micro un jeune prof de maths. Il n’y a pas de miracles. Il faut continuer la grève dans la perspective d’une lutte plus longue. »

Ixchel Delaporte

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Un syndicalisme plus combatif que jamais

6 Février 2010, 22:08pm

Publié par PCF Villepinte


fsu.jpgLe congrès de la FSU s’est achevé, hier, à Lille, par l’élection de sa nouvelle secrétaire générale, Bernadette Groison, qui remplace Gérard Aschieri. Selon le syndicat enseignant, des solutions alternatives aux projets gouvernementaux sont possibles et crédibles pour les retraites, l’école et les services publics.

Lille, envoyé spécial. Le marathon du congrès de la FSU s’est terminé, hier matin, par l’adoption du texte revendicatif et l’élection sans surprise de la nouvelle secrétaire générale, Bernadette Groison. Une élection acquise à une très large majorité du « parlement » de la Fédération syndicale unitaire, le Comité délibératif fédéral national (CDFN) : 125 voix contre 5. Á l’issue de cinq longues journées d’une discussion hachée par des procédures démocratiques de vote très contraignantes, la FSU peut se targuer d’avoir progressé dans la définition de ses objectifs, de ses propositions, tout en maintenant son unité. L’ensemble des textes a été adopté par des majorités allant de 80 à 90 % des congressistes.

Très attendue, parce que des points de vue différents s’étaient fait jour sur la question, la discussion sur la formation des enseignants a permis de dégager une position commune et claire approuvée par 80 % des délégués (voir l’Humanité d’hier). Le gouvernement, qui avait misé sur une division du corps enseignant pour faire passer une réforme régressive, pourrait bien se retrouver face à un véritable front. « Sur la formation des maîtres comme sur la retraite, le congrès nous donne la pêche », affirme Denis, des Yvelines, enseignant dans le primaire. Une seule proposition a dû être repoussée, l’adhésion à la Confédération européenne des syndicats, le congrès estimant qu’elle n’avait pas été suffisamment débattue. La décision sera prise d’ici à la fin 2010, après consultation de l’ensemble des syndiqués.

Première organisation dans la fonction publique, la FSU a décidé de prendre sa part dans l’évolution nécessaire du paysage syndical français. Elle affirme « ne pas se satisfaire de la division et de l’émiettement syndicaux » et entend « contribuer activement à construire un nouvel outil syndical » en y associant les syndiqués et les salariés. « Ni fusion ni absorption », la FSU s’attache à ses valeurs d’un syndicalisme « de lutte et de transformation sociale progressiste, à vocation majoritaire », à ses conceptions d’un syndicalisme démocratique. Le congrès a décidé de poursuivre et d’amplifier les initiatives communes menées avec la CGT d’un côté, Solidaires de l’autre, qu’il considère comme « des pistes positives ». Il marque sa volonté de « les ouvrir à toutes les organisations qui le souhaitent ». « La FSU a franchi un cap, estime Dominique, professeur d’éducation physique dans les Alpes-Maritimes. J’en suis à mon 5e congrès, c’est celui de la maturité. »

« Nous avons installé la FSU dans le paysage syndical, nous avons fait la démonstration de notre capacité à mobiliser contre tous les mauvais coups, je crois que, maintenant, nous devons faire de la FSU, une force de propositions incontournable et indispensable pour les personnels », a assuré Bernadette Groison en conclusion du congrès. Pour ses réformes de l’école, de la retraite, ou pour les coups qu’il entend porter à la fonction publique, le président de la République aura à se confronter à un syndicalisme combatif et porteur de propositions alternatives.

Olivier Mayer

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A-10 02 05 : 1848 naissance de la république bourgeoise

6 Février 2010, 21:56pm

Publié par PCF Villepinte

C'est dimanche, un peu de temps pour un rappel historique plein d'enseignements, avec l'autorisation de Canaille le Rouge

Paris 11: Barricades rue Saint-Maur 25juin1848

BarricadeRueSaintMaur25juin1848-copie-1.jpg











1848
LA REPUBLIQUE BOURGEOISE. Michel Peyret

« La République de février fut conquise par les ouvriers avec l'aide passive de la bourgeoisie.

« Les prolétaires se considéraient à bon droit comme les vainqueurs de février et ils avaient les prétentions arrogantes des vainqueurs.

« Il fallait qu'ils fussent vaincus dans la rue, il fallait leur montrer qu'ils succombaient dès qu'ils luttaient non avec la bourgeoisie, mais contre elle.

« De même que la République de Février avec ses concessions socialistes nécessita une bataille du prolétariat uni à la bourgeoisie contre la royauté, de même une seconde bataille était nécessaire pour détacher la République de ses concessions socialistes, pour mettre en relief la « République bourgeoise », détenant officiellement le pouvoir.

« C'est les armes à la main qu'il fallait que la bourgeoisie réfutât les revendications du prolétariat.

« Et le véritable lieu de naissance de la République bourgeoise n'est pas la « victoire de février, c'est la défaite de juin. »

( Karl Marx – Les luttes de classes en France – 1848- 1850 )

 

DES TEMPS QUI DONNENT SENS A L'HISTOIRE

 

Dans le mouvement de l'histoire, il est des périodes qui donnent sens pour longtemps à ce mouvement et qui, souvent aussi, mettent en relief l'esprit, l'essence ou le contenu de la phase en cours, qui quelquefois éclairent et déterminent les caractéristiques des siècles suivants.

 

Depuis Platon, la République est, dans le très long temps, une construction des humains, au sens que Marx donnait à cette construction:

 

« La production des idées, des représentations et de la conscience, est d'abord directement et intimement mêlée à l'activité matérielle et au commerce matériel des hommes: elle est le langage de la vie réelle. » ( L'idéologie allemande )

Il faudra ainsi plusieurs civilisations pour en venir en cette partie du monde à une époque où une idée de République peut devenir une concrétisation pour succéder aux formes féodales et monarchiques des sociétés.

 

1789, ANNEE DE LA RUPTURE

 

En France, l'année 1789 est donnée pour être l'expression de cette rupture, de ce passage d'une forme de société à une autre, de cette « révolution » qui permet la transition de la domination d'une classe sur la société à une autre classe qui dominera à son tour.

 

En 1789, c'est la bourgeoisie qui aspire à cette domination. En réalité, des formes capitalistes de production se sont déjà développées dans les sociétés occidentales.

 

Et c'est quand la bourgeoisie capitaliste veut donner toute l'extension possible à son mode de production, qu'elle veut accéder au pouvoir d'Etat pour institutionnaliser les conditions de différente nature indispensables à son développement.

 

En fait, ce sera l'objet de toute une période historique d'affrontements où se succéderont plusieurs formes d'Etat, républiques, consulat et directoire, empires, restaurations monarchiques...jusqu'à ce que la République se donne à elle-même des successions républicaines...

 

1848 DONNE UN SENS PARTICULIER A LA REPUBLIQUE

 

Pourquoi l'année 1848 apporte-t-elle une signification particulière?

Pour Lénine en 1913, c'est Marx qui a mis en évidence cette singularité, n'est-ce pas en cette année-là que Marx et Engels publient Le Manifeste du Parti communiste, et c'est loin, très loin, d'être une coïncidence étrange.

 

« L'essentiel de la doctrine de Marx, dit Lénine, c'est qu'elle a mis en lumière le rôle historique mondial du prolétariat comme bâtisseur de la société socialiste. » Marx l'avait appelée communiste, mais ce n'est pas là notre débat aujourd'hui.

 

« Depuis, poursuit Lénine, l'histoire universelle se divise nettement en trois périodes principales:

-1) de la Révolution de 1848 à la Commune de Paris ( 1871 );

-2) de la Commune de Paris à la Révolution russe ( 1905 );

-3) de la Révolution russe à nos jours... »[1]

 

1848, L'ANNEE DES REVOLUTIONS

 

La Révolution de 1848?

 

Il faudrait cependant préciser que cette année 1848 a connu plusieurs révolutions en différents pays d'Europe, tandis que la France pour sa part en a connu deux, celle de février qui met fin au règne timoré de Louis-Philippe 1er, et les journées tragiques de juin.

 

Pour Lénine, au début de ce qu'il considère être la première période,

 

« la doctrine de Marx est loin d'être dominante, elle n'est que l'une des très nombreuses fractions ou courants du socialisme...

 

« La Révolution de 1848 porte un coup mortel à toutes ces formes bruyantes, bigarrées, tapageuses du socialisme d'avant Marx.

 

« Dans tous les pays, la révolution montre à l'oeuvre les différentes classes de la société.

 

1848 REVELE LA NATURE SOCIALISTE DU PROLETARIAT

 

« Le massacre des ouvriers par la bourgeoisie républicaine dans les journées de juin 1848, à Paris, achève de fixer la nature socialiste du prolétariat, du prolétariat seul.

 

« La bourgeoisie libérale redoute l'indépendance de cette classe, cent fois plus que la pire réaction.

 

« Le libéralisme peureux rampe devant cette dernière.

 

« la paysannerie se contente de l'abolition des vestiges du féodalisme et se range du côté de l'ordre; elle ne balance que rarement entre la démocratie ouvrière et le libéralisme bourgeois... »

 

« Dans tous les autres pays d'Europe, une évolution plus confuse et moins achevée conduit toujours à une société bourgeoise constituée.

 

« A la fin de la première période ( 1848-1871 ), période de tempêtes et de révolutions, le socialisme d'avant Marx meurt.

 

« Des partis prolétariens indépendants naissent: la première internationale ( 1864-1872 ) et la social-démocratie allemande.

 

LA REVOLUTION OUBLIEE

 

Dans un ouvrage qui vient de sortir, « 1848, la révolution oubliée », Mauricio Gribaudy et Michèle Riot-Sarcey rappellent sans fioritures que la révolution de février 1848 a mis fin à la monarchie de juillet ( 1830 ) et inauguré la brève expérience de la 2eme République.

 

« Mais, disent-ils, quatre mois après cet immense espoir, l'armée et les gardes mobiles ont brisé l'insurrection des ouvriers et des artisans parisiens.

 

« Pendant plusieurs jours, la République a bombardé et massacré les insurgés, tuant plusieurs milliers d'entre-eux. »

 

C'est cette histoire tragique et oubliée, trop oubliée, que restitue ce livre qui, s'appuyant largement sur les récits de témoins ou acteurs des évènements, d'Alexis de Tocqueville à Georges Sand, de Flaubert à Lamartine, rend compte de ce temps d'ouverture exceptionnel à l'espérance et à la liberté de penser, tout en retraçant la fatale succession des drames par lesquels cette société est passée du rève au cauchemar.

 

LE SECRET DU 19EME SIECLE

 

Marx et Engels vont cependant aller plus avant dans ce qui constitue le fondamental de cette période, allant bien au-delà des évènements de la seule année 1848.

 

En 1856, avec un certain recul, Marx, dans un discours à une fête du journal des chartistes de Londres, en montre bien les enjeux considérables:

 

« Les révolutions de 1848 furent des épisodes, de tout petits craquements, de toutes petites déchirures dans l'écorce solide de la société bourgeoise.

 

« Mais elles dévoilent l'abîme que recouvrait cette écorce, sous laquelle bouillonnait un océan sans fin capable, une fois déchaîné, d'emporter des continents entiers.

 

« Elles annoncèrent à grand fracas l'émancipation du prolétariat, secret du 19eme et de sa révolution.

 

LA VAPEUR, L'ELECTRICITE, LES INVENTIONS

 

« Cette révolution, il est vrai, ne fut pas une trouvaille de l'année 1848.

 

« La vapeur, l'électricité, les inventions diverses avaient un caractère révolutionnaire autrement dangereux que les bourgeois Barbès, Raspail et Blanqui.

 

« Mais sentons-nous l'atmosphère que nous respirons et qui pourtant pèse sur nous d'un poids de 10 000 kilos?

 

« La société européenne de 1848 ne sentait pas davantage l'atmosphère révolutionnaire qui la baignait et pesait sur elle de toute part.

 

« Il est un fait important qui caractérise le 19eme siècle et qu'aucun parti ne saurait nier.

 

« D'un côté, ce siècle a vu naître des forces industrielles et scientifiques qu'on n'aurait même pas imaginé à une époque antérieure.

 

« D'autre part, les signes se multiplient d'une déchéance telle qu'elle éclipsera même la fameuse décadence des dernières années de l'empire romain.

 

« De notre temps, toute chose paraît grosse de son contraire.

 

« La machine qui possède le don prodigieux d'agréger et de féconder le travail humain, entraîne la faim et l'excès de travail.

 

« Les nouvelles forces de richesses que l'homme vient d'acquérir se transforment, par un caprice étrange du sort, en sources de misère.

 

« On dirait que chaque victoire de l'art se paie par une perte de caractère.

 

L'HOMME DEVIENT L'ESCLAVE DES HOMMES

 

« L'humanité acquiert la maîtrise de la nature, mais, en même temps, l'homme devient l'esclave des hommes et de sa propre infamie.

 

« La pure lumière de la science elle-même semble avoir besoin, pour resplendir, du contraste de l'ignorance.

 

« Toutes nos découvertes, et tout notre progrès, ont pour résultat, semble-t-il, de doter les forces matérielles d'une vie intelligente et de ravaler l'homme au niveau d'une simple force matérielle.

 

« Cet antagonisme entre la science et l'industrie modernes d'une part, la misère et la décadence de l'autre, cette contradiction entre les forces productives et les conditions sociales de notre époque est un fait, un fait patent, indéniable, écrasant...

 

LES OUVRIERS, DE NOUVEAUX HOMMES

 

« Certains partis peuvent en gémir, d'autres souhaiter l'anéantissement des découvertes modernes pour se délivrer par là-même des conflits actuels.

 

« Libre à eux d'imaginer qu'un progrès aussi marqué en économie doit, pour être complet, s'accompagner d'une régression non moins marquée en politique.

 

« Quant à nous, nous ne voulons pas méconnaître l'esprit solide qui travaille activement à dénouer ces contradictions.

 

« Nous savons que les nouvelles forces de la société n'ont besoin, pour faire œuvre utile, que de nouveaux hommes.

 

« Ces hommes, ce sont les ouvriers. »

 

L'APPROPRIATION DES MOYENS DE PRODUCTION PAR LA SOCIETE

 

Engels, qui écrit l'introduction à « Les luttes de classes en France, 1848-1850 », déjà citées au début de cet article, évoque un autre ouvrage de Marx, « Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte », confirme l'importance de ces textes et écrit:

 

« Ce qui donne à notre ouvrage une importance toute particulière, c'est le fait qu'il prononce pour la première fois sous sa forme condensée la formule par laquelle, à l'unanimité, les partis ouvriers de tous les pays du monde réclament la réorganisation de l'économie: l'appropriation des moyens de production par la société.

 

« Dans le deuxième chapitre, à propos du « droit au travail », qui est caractérisé comme « la première formule maladroite dans laquelle se résument les prétentions révolutionnaires du prolétariat », on peut lire:

 

 « Mais derrière le droit au travail il y a le pouvoir sur le capital, derrière le pouvoir sur le capital, l'appropriation des moyens de production, leur subordination à la classe ouvrière associée, c'est-à-dire la suppression du travail salarié ainsi que du capital et de leurs rapports réciproques.

 

« Donc, pour la première fois, se trouve formulée la thèse par laquelle le socialisme ouvrier moderne se distingue nettement aussi bien de toutes les diverses nuances du socialisme féodal, bourgeois, petit-bourgeois, etc...que de la confuse communauté des biens du socialisme utopique et du communisme ouvrier primitif... »

 

UNE SEULE PERIODE REVOLUTIONNAIRE DE LONGUE DUREE

 

Revenons, pour l'instant encore, à la révolution de février ( 1848 ).

 

Lorsqu'elle éclate, poursuit Engels, « nous étions tous, quant à la façon dont nous concevions les conditions et le cours des mouvements révolutionnaires, sous la hantise de l'expérience historique passée, notamment celle de la France.

 

« N'est-ce pas précisément de cette dernière qui, depuis 1789, avait dominé toute l'histoire de l'Europe, qu'était parti encore une fois le signal du bouleversement général?

 

« Aussi, était-il évident et inévitable que ses idées sur la nature et la marche de la révolution « sociale » proclamées à Paris en février 1848, de la révolution du prolétariat, furent fortement teintées des souvenirs des modèles de 1789 et de 1830!

 

« Et, notamment, lorsque le soulèvement de Paris trouve son écho dans les soulèvements victorieux de Vienne, Milan et Berlin, lorsque toute l'Europe jusqu'à la frontière russe fut entraînée dans le mouvement, lorsqu'ensuite au mois de juin, à Paris, la première grande bataille pour le pouvoir se livra entre le prolétariat et la bourgeoisie, lorsque la victoire même de sa classe ébranla la bourgeoisie de tous les pays au point qu'elle se réfugia à nouveau dans les bras de la réaction monarchiste-féodale qu'on venait seulement de renverser, nous ne pouvions dans les circonstances d'alors absolument plus douter que le grand combat décisif était commencé, qu'il faudrait le livrer dans une seule période révolutionnaire de longue durée et pleine d'alternatives, mais qu'il ne pouvait se terminer que par la victoire définitive du prolétariat... »

 

L'HISTOIRE NOUS A DONNE TORT

 

C'est ce que considère Engels pour qui l'histoire « a montré clairement que l'état de développement économique sur le continent était alors bien loin encore d'être mûr pour la suppression de la production capitaliste.

 

Elle l'a prouvé par la révolution économique qui, depuis 1948, a gagné tout le continent et qui n'a véritablement donné droit de cité qu'à ce moment à la grande industrie en France, en Autriche, en Hongrie, en Pologne, et dernièrement en Russie, et fait de l'Allemagne un pays industriel de premier ordre – tout cela sur une base capitaliste, c'est-à-dire encore très capable d'extension en 1848.

 

« Or, c'est précisément cette révolution industrielle qui, la première, a partout fait la lumière sur les rapports de classes, supprime une foule d'existences intermédiaires provenant de la période manufacturière...engendrant une véritable bourgeoisie et un véritable prolétariat de grande industrie et les poussant l'un et l'autre au premier plan du développement social... »

 

LA REPUBLIQUE BOURGEOISE:

PERPETUER LA DOMINATION DU CAPITAL,

L'ESCLAVAGE DU TRAVAIL

 

Marx, lui, froidement, très réaliste, veut faire apparaître la signification profonde et durable de l'évènement.

 

« Ce fut la bourgeoisie qui contraignit le prolétariat de Paris à l'insurrection de juin.

 

« De là son arrêt de condamnation.

 

« Ses besoins immédiats avoués ne le poussaient pas à vouloir obtenir par la violence le renversement de la bourgeoisie, il n'était pas encore de taille pour cette tâche.

 

« Force fut au Moniteur de lui apprendre officiellement que le temps n'était plus où la république jugeait à propos de rendre les hommes à ses illusions, et seule la défaite le convainquit de cette vérité que la plus infime amélioration de sa situation reste une utopie au sein de la république bourgeoise, utopie qui se change en crime dès qu'elle veut se réaliser.

 

« A ses revendications, outrées par la forme, puériles par le contenu, et par là-même encore bourgeoises dont il voulait arracher la concession à la révolution de février, se substitua l'audacieux mot d'ordre de lutte révolutionnaire: Renversement de la bourgeoisie! Dictature de la classe ouvrière!

 

« En faisant de son lieu funéraire le berceau de la République bourgeoise, le prolétariat força celle-ci à apparaître aussitôt sous sa forme pure comme l'Etat dont le but avoué est de perpétuer la domination du capital, l'esclavage du travail.

 

« Les yeux toujours fixés sur l'ennemi couvert de cicatrices, implacable et invincible, -invincible parce que son existence à lui est la condition de sa propre vie à elle – force était à la domination bourgeoise libérée de toute entrave de semer aussitôt un terrorisme bourgeois... »

 

 

La république bourgeoise a sans doute, depuis, évolué dans ses formes, mais n'a-t-elle pas conservé intact l'essence de son pouvoir?

 

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Médias

6 Février 2010, 21:39pm

Publié par PCF Villepinte

Le pluralisme est toujours un combat !

 

LCI organiserait, ce lundi 8 février, un débat entre les quatre "principales" têtes de liste aux élections régionales en Île de France : Valérie Pécresse pour l’UMP, Jean-Paul Huchon pour le PS, Cécile Duflot pour Europe-ecologie et ?… Alain Dolium pour le Modem (vous savez... celui qui est crédité de 4 % dans les sondages)...

Pierre Laurent, tête de liste du Front de Gauche en Ile-de-France, n’a pas été convié par une rédaction visiblement plus soucieuse d’entretenir un consensus médiatique mou que d’informer ses téléspectateurs des véritables enjeux du scrutin régional.

On attend évidemment (sans naïveté toutefois) que les "chouchous" de la filiale de TF1, en particulier à gauche, s’insurgent de cette atteinte au pluralisme et à la démocratie...

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